Malgré une recrudescence de la pandémie et une canicule qui chauffe à blanc notre région, les toujours fidèles amis de Maurice et Eugénie de Guérin se sont malgré tout réunis ce 17 juillet pour honorer leur mémoire.
La chaude journée commença donc par la messe à Andillac célébrée par notre ami fidèle l’abbé Jean-Claude Ferret venu de ses fraîches montagnes d’Alban. Nous le remercions très vivement pour son dévouement et sa fidélité à notre Association.
Après le moment de recueillement traditionnel et émouvant devant la tombe de Maurice et Eugénie, nous nous rendîmes au Cayla où eut lieu notre Assemblée générale.
Sous les chênes, face à la statue du Centaure qui semble d’année en année se plaire davantage sous ces ombrages, le personnel du château avait eu la gentillesse de dresser une longue table.
Eut lieu alors un pique-nique partagé dans la convivialité et la gaîté. Pique-nique agrémenté de sorbets, de vins du château de Mayragues, et de café.
Grâce sûrement à Eugénie un petit vent coulis rendit ce déjeuner fort agréable et tout à fait supportable.
À 15 heures, tout le monde rejoignit la bergerie pour assister à la conférence de Mademoiselle Sarah Léon.
Celle-ci est une vieille connaissance pour les Amis des Guérin. Toute jeune fille, elle a assisté avec une assiduité qui avait ému l’assistance au déroulé des trois jours du bicentenaire de Maurice de Guérin.
Elle est maintenant agrégée….
Elle nous a entretenus avec passion et clarté de l’expression du sacré chez Maurice de Guérin en comparant la poésie de celui-ci à celle des romantiques allemands.
L’assemblée, où l’on notait un nombre inhabituel de jeunes, fut conquise et posa de nombreuses questions.
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Puis ce fut l’heure de nous séparer, heureux d’avoir bravé la chaleur pour profiter de cette belle journée.
