Notes sur l’introduction
- Type de publication : Chapitre d’ouvrage
- Ouvrage : Œuvres complètes. Tome VII – 1901-1902
- Pages : 901 à 903
- Collection : Bibliothèque du xixe siècle, n° 93
- Série : Huysmans, n° 6
Notes sur l’introduction
P. 415
1 Carine Roucan suggère d’ajouter à cette liste l’« hagiographie fictive » que forme la vie de Mme Bavoil dans le cycle de Durtal (Le “Roman de Durtal” de J.-K. Huysmans : une autofiction ?, Saarbrücken, Éditions Universitaires Européennes, 2015, p. 115-120). On notera cependant que L’Oblat dépouille Mme Bavoil de ses visions mystiques et la réduit au rang de cuisinière.
P. 416
1 Nice, Imprimerie-librairie salésienne du patronage St Pierre, 10e édition, 1888, 529 pages.
2 Mû par sa volonté apologétique, d’Espiney accrédite la légende selon laquelle Don Bosco, lors de son séjour à Paris en 1883, aurait reçu la visite d’un personnage anonyme, qui se serait révélé être Victor Hugo, et aurait conservé le verbatim de leur entretien. Hugo, lors d’une seconde visite lui aurait déclaré : « Je suis Victor Hugo, et je vous prie de vouloir bien être mon ami dévoué. Je crois à l’immortalité de l’âme, je crois en Dieu, et j’espère bien mourir entre les bras d’un prêtre catholique qui puisse recommander mon âme au Créateur. » L’auteur ajoute : « Hélas ! on sait que le malheureux Victor Hugo n’a pas eu le temps de réaliser ce désir ! » (p. 359).
3 Par exemple : « Un bon coup de tonnerre », « Comment on essaya d’enfermer Don Bosco dans une maison de santé, et ce qu’il en advint », « Une heureuse surprise », etc.
4 Léon Aubineau, Dom Bosco, sa biographie, ses œuvres et son séjour à Paris, Paris, A. Josse, 1883, 69 pages. Aubineau a lu l’ouvrage d’Espiney et y renvoie ses lecteurs.
5 Léon Deffoux, « Huysmans et les Pères Salésiens », Huysmans sous plusieurs aspects, Paris-Bruxelles, Mercure de France-Éditions N. R. B., 1942, p. 109.
6 Ces illustrations sont accompagnées des légendes suivantes : « Jean Bosco enseigne le catéchisme à ses petits camarades et leur répète le sermon du curé. – Le petit Jean Bosco demandant une correction à maman Marguerite. – Don Bosco, à l’âge de neuf ans, voit en rêve sa mission. – Don Bosco passe sa main sur les yeux d’un petit aveugle et le guérit. – Don Bosco convertissant son assassin. – Un bon curé, touché jusqu’aux larmes du bien que Don Bosco vient d’opérer dans sa paroisse, se jette aux pieds du serviteur de Dieu. – Don Bosco défendu par le chien il Grigio. – Don Bosco, mourant, recommande son Institut à son Éminence le cardinal Alimouda, archevêque de Turin », etc. – Dans « J.-K. Huysmans et les Pères Salésiens. Une œuvre peu connue de J.-K. Huysmans : l’Esquisse biographique sur Don Bosco », Léon Deffoux évoque « des illustrations, d’un dessin hésitant, soulignées de naïves légendes, telles qu’on en trouve au bas des estampes de la maison Pellerin ou dans le “jardin des vertus” de nos vieux almanachs. » (Mercure de France, 15 octobre 1920, p. 398).
7 Journal de l’abbé Mugnier, 17 août 1902, Paris, Mercure de France, 1985, p. 133.
P. 417
1 En route, éd. Crès, t. XIII, I, p. 76.
902P. 418
1 En route, ibid., II, p. 150.
2 À cette époque, la maison parisienne accueillait par charité environ cent cinquante enfants qui y apprenaient les métiers de mécanicien, tailleur, cordonnier, serrurier, menuisier, typographe ou relieur.
3 Lire « Le Luxe pour Dieu », article publié dans L’Écho de Paris le 16 novembre 1898 et repris dans De tout, supra, p. 611-616.
4 En route, éd. citée, I, p. 152.
5 « Paris retrouvé », BSH, no 51, 1966, p. 427-428.
P. 419
1 Sainte Lydwine de Schiedam, supra, p. 351.
2 En route, éd. citée, II, p. 242.
3 Ibid., p. 239.
4 La même prévention apparaît dans le jugement porté par Huysmans sur le pape Léon XIII, « qui fut une grande intelligence, dans toute la force du terme, mais un terrible Italien ne croyant qu’aux combinaisons plus ou moins souterraines, exclusivement préoccupé de stratégies diplomatiques » (Les Rêveries d’un croyant grincheux, BSH, no 89, 1996, p. 50).
5 Lire Jérôme Solal, « Le Pédophile et le pédophobe. Don Bosco et Huysmans », La Revue des Lettres modernes, 2, Huysmans écrivain catholique, Lettres modernes Minard, Caen, 2012, p. 81-102.
P. 420
1 À vau-l’eau, chap. ii, éd. Crès, t. V, p. 33.
2 À rebours, chap. xiii, éd. Crès, t. VII, p. 254.
3 Personnages de Marthe, histoire d’une fille (1876) et d’Un dilemme (1884).
4 « Les Frères Le Nain », L’Écho de Paris, 5 juillet 1899. Repris dans De tout, supra, p. 561-566.
5 Paris retrouvé, texte cité, p. 428.
P. 421
1 Interviews, op. cit., p. 436-437.
2 Lettre à Léon Leclaire, 9 novembre 1904, Ms Lambert 60, fo 317.
3 Durtal visite le village de La Mure : « Il flâna avec l’abbé dans ce bourg, gris et pauvre, écrasé par une école, monumentale, nouvellement construite. La folie scolaire existait dans ce trou perdu, aussi furieuse que dans les grandes villes. » (Là-haut 2, éd. Jérôme Solal, Grenoble, Jérôme Millon, 2021, p. 348).
4 La Cathédrale, éd. citée, p. 310.
5 Préface des Poésies religieuses de Verlaine [1904], reprise dans En marge, Boulogne, éd. du Griot, 1991, p. 230.
6 Durtal y déclare : « Tous ces gaillards-là ont lu Renan. Ils rêvent d’une religion sensée, raisonnable, ne choquant pas le bon sens du bourgeois par des miracles. Ne pouvant nier ceux des Évangiles, car alors ils ne seraient plus catholiques, ils se rejettent sur ceux des Saints et ils retournent, ils torturent, ils forcent les textes afin de tâcher de prouver que les témoins oculaires et que les écrivains qui les narrent, avaient tous la berlue ou étaient, tous, des imposteurs. Ah ! ça nous prépare un joli clergé ! » (L’Oblat, éd. Crès, t. XVII, I, p. 227-228).
P. 422
1 Texte publié dans L’Écho de Paris le 23 mars 1898, et repris dans De tout, supra p. 513.
9032 Don Bosco est l’auteur d’un texte pédagogique intitulé La Méthode préventive dans l’éducation de la jeunesse ; on le lira dans F. Desramaut, Saint Jean Bosco, textes pédagogiques, Namur, Éd. du Soleil levant, 1958, p. 143-153. Voir aussi les études réunies par Guy Avanzini dans Éducation et pédagogie chez Don Bosco, Paris, éditions Fleurus, 1989.
3 « M. Huysmans, écrivain pieux », Promenades littéraires, Paris, Mercure de France, 1922, p. 33.
P. 423
1 En route, éd. Crès, t. XIII, I, chap. v, p. 124.
2 BSH, no 89, 1996, p. 54.
3 Là-bas, Œuvres complètes, éd. Classiques Garnier, 2019, t. IV, p. 556.
P. 424
1 L’Oblat, éd. citée, II, p. 213.
2 Lettre à Léon Leclaire, Ms Lambert 60, fo 269.
3 Au même, ibid., fo 272.
P. 425
1 Huysmans a fait sa connaissance en 1876 dans les bureaux de La République des lettres. La conversion de Coppée, consécutive à une maladie, est racontée dans La Bonne Souffrance (Paris, Lemerre, 1898) et a resserré leurs liens d’amitié.
P. 426
1 Le 2l janvier 1903, Le Gaulois précisera que la souscription a rapporté, en quelques jours, la somme de 37 374 fr. 50. Publiée ce jour-là, la liste nominative des contributeurs donne raison à Huysmans qui voyait dans Le Gaulois le journal des « dromadaires armoriés » (lettre à Lucien Descaves, 8 janvier 1897, Ms Lambert 64, fo 167) : « Le comte de S. : 200 fr. – M. de Varanval : 50 fr. – Baronne de la Roche Poncié : 20 fr. – Comte d’Hunelstein : 100 fr. – Anonyme : 2 fr. – Baronne de La Boulaye : 20 fr. – M. Lucien Potel : 20 fr. ».
2 Il était situé 29, rue du Retrait, dans le quartier du Père-Lachaise, et dirigé par le P. Bologne.
3 Fondée le 31 décembre 1898 par des antidreyfusards, elle regroupait de nombreux écrivains et artistes nationalistes : Jules Lemaitre, Paul Bourget, Maurice Barrès, Edgar Degas, Auguste Renoir, Jean-Louis Forain, Jules Verne, José-Maria de Heredia, etc.
4 Lire sur ce sujet la déclaration faite par Huysmans à La Libre Parole, le 24 juillet 1902 (Interviews, op. cit., p. 346).
P. 427
1 Bibliothèque de l’Arsenal, Ms Lambert 26, fo 207.
- Thème CLIL : 3440 -- LITTÉRATURE GÉNÉRALE -- Oeuvres classiques -- XIXe siècle
- ISBN : 978-2-406-12646-1
- EAN : 9782406126461
- ISSN : 2258-8825
- DOI : 10.48611/isbn.978-2-406-12646-1.p.0901
- Éditeur : Classiques Garnier
- Mise en ligne : 11/05/2022
- Langue : Français