Avertissement
- Type de publication : Chapitre d’ouvrage
- Ouvrage : Théâtre complet. Tome I
- Pages : 35 à 36
- Collection : Bibliothèque du théâtre français
AVERTISSEMENT
Comme il n’y a pas eu de publication d’ensemble des œuvres de Hauteroche avant sa mort, à l’exception d’une édition pirate hollandaise, j’ai pris pour chaque pièce comme texte de base, la dernière édition parue du vivant de l’auteur, conformément aux règles habituelles, même si ces éditons ne semblent pas plus soignées que les autres : vraisemblablement Hauteroche ne s’y est guère intéressé. En revanche, les éditions posthumes du xviiie siècle, assez nombreuses, sont souvent meilleures.
Toujours conformément aux règles habituelles, j’ai modernisé l’orthographe, sauf lorsque la rime l’exigeait : ainsi, à titre d’exemple, j’écris je voi, je croi, pour rimer avec moi ou loi. En revanche, j’ai respecté la ponctuation de l’auteur toutes les fois qu’elle peut encore paraître admissible et ne gêne pas à la lecture. C’est ainsi que Hauteroche met systématiquement une virgule avant la conjonction et. De la même façon, la place des points d’exclamation ou d’interrogation ne correspond pas toujours à l’usage d’aujourd’hui : dans ce cas, je les ai corrigés. Egalement, les interjections Eh ou Hé semblent singulièrement arbitraires. Souvent même, on trouve en tête de réplique la conjonction Et, là où une interjection se justifierait mieux. Tout cela semble montrer une certaine négligence, que les éditions posthumes se sont en général efforcées de réparer.
Je n’ai pas hésité par ailleurs à déplacer les didascalies pour que les indications qu’elles donnent soient plus claires et non rétroactives. Par exemple, dans Les Apparences trompeuses, au vers 184, le texte donne :
Nérine
Pour ne pas vous déplaire,
À ma chambre, Monsieur, nous allons au plus tôt.
(Prenant Damis par la main)
Venez. Si quelqu’un vient, dis que je suis en haut. (à Lise).
Je rétablis :
Venez.
À Lise.
Si quelqu’un vient, dis que je suis en haut.
En ce qui concerne les notes explicatives de termes vieillis ou ayant changé de sens, je me suis toujours reporté d’abord à Furetière, comme étant le dictionnaire le plus proche de Hauteroche, ensuite à Littré.
La quantité et l’intérêt des variantes est très variable selon les pièces : certaines n’ayant eu qu’une édition, n’en comportent pas.
Les chiffres entre crochets représententla pagination de l’édition de base.