Gérard de Nerval ne donne pas la source de l’anecdote du Perceforest rapportée dans Les Faux Saulniers. Celle-ci vient d’un récit de Jules Janin, repris plus tard par Paul Lacroix. On y découvre que le bibliothécaire qui s’inquiète du sort d’un exemplaire du Perceforest pris dans la tourmente de la révolution de 1848 a pour nom Charles Motteley – auquel il convient donc d’attribuer le mot, ironique et profond, dont Gérard de Nerval se fait l’écho : « les révolutions sont épouvantables ! ».
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