Compte rendu du Mercure de France, novembre 1735, p. 2485-2486.
Les Comédiens-Français donnèrent le mercredi 16 novembre une comédie en vers et en cinq actes, intitulée L’Amitié Rivale de l’Amour. Cette première représentation fut si tumultueuse qu’à peine entendit-on la pièce. Les beautés, qui malgré le manque d’attention se firent sentir dans les deux derniers actes, balancèrent un peu la mauvaise opinion que le public en avait conçue d’abord. La seconde représentation eut un sort bien différent : la pièce fut extrêmement applaudie, et fit espérer qu’elle aurait du succès. M. Fagant [sic !] qui en est l’auteur a déjà donné des preuves de son intelligence pour le théâtre dans d’autres pièces, du nombre desquelles sont le Rendez-vous et la Pupille. Nous donnerons un extrait de celle-ci dans le prochain Mercure.
[L’extrait promis par cette première annonce n’arrivera pas, peut-être parce que la pièce aura déjà été abandonnée lorsque le prochain numéro sera finalisé.]