Postures
- Type de publication : Article de revue
- Revue : Études digitales
2018 – 2, n° 6. Religiosité technologique, II - Auteurs : Vignon (Daphné), Khatchatourov (Armen)
- Pages : 207 à 215
- Revue : Études digitales
Postures
Le capitalisme de plateforme
est-il un accélérationnisme ?
Nick Srnicek, Capitalisme de plateforme, Lux, 2018, ISBN : 978-2-89596-280-9.
En 2013, Nick Srnicek et Alex Williams rédigent le Manifeste Accélérationniste qui sera traduit et publié l’année suivante dans la revue Multitudes. Dans ce texte, les deux auteurs proposent d’accélérer les tendances autodestructrices du capitalisme afin de pouvoir, à terme, le dépasser. Ils considèrent que les innovations technologiques sont devenues des palliatifs favorisant l’optimisation et la mise en vente de micro-produits ou services et qu’il convient, non pas de les fuir, mais d’en accentuer les capacités pour donner naissance à une modernité alternative.
Dans son dernier livre Capitalisme de plateforme, écrit cette fois-ci en solo, Nick Srnicek élabore une histoire du capitalisme et des technologies numériques au terme de laquelle il montre de quelle manière l’économie contemporaine se tourne vers les données pour endiguer le long déclin de la rentabilité du secteur industriel reproduisant, par là même, les limites de son modèle marchand.
Nous proposons ici une lecture croisée de ces deux textes afin de mieux comprendre les positions et les propositions de Nick Srnicek qui s’impose peu à peu comme une figure centrale du renouveau théorique de la gauche actuelle. Nous tenterons de montrer que la lecture historique de la plateformisation du capitalisme renforce et complexifie le constat et la posture exposés par le Manifeste Accélérationniste, alors même que la méthode et les perspectives portées par celui-ci prolongent la conclusion de cette histoire.
208Le Manifeste Accélérationniste est fondé sur le constat d’une réalité traversée d’une multitude de crises, climatique, financière, productive, à laquelle répond une paralysie de l’imaginaire et de l’action politique cordonnée par l’hégémonie du néolibéralisme. Ce faisant, Srnicek et Williams prennent acte de l’incapacité des partis traditionnels, des syndicats comme des nouveaux mouvements sociaux à répondre aux enjeux globaux qui s’imposent à eux et à construire d’autres avenirs possibles.
Bien que ce constat soit relativement convenu, on a notamment reproché à Nick Srnicek sa posture critique envers tout un courant de la gauche actuelle : celui des résistances locales, au premier rang desquelles les ZAD. Selon lui, celles-ci, fétichisant la démocratie, l’horizontalité et le localisme, se condamneraient elles-mêmes à une impuissance fondamentale qui leur interdirait de remporter des victoires significatives et de saisir la complexité des potentialités de la technologie. Or, Srnicek répond indirectement à cette critique dans Capitalisme de plateforme, puisqu’il propose avec cet ouvrage une compréhension affinée du fonctionnement du capitalisme contemporain à partir d’une analyse des plateformes numériques.
En effet, l’économie des plateformes est présentée comme étant celle d’un capitalisme qui tente d’organiser une croissance perpétuelle en la fondant sur l’intermédiation continue du recueil et de l’analyse des données afin de faire coïncider immédiatement production et consommation.
Srnicek revient sur l’historicité de ce mouvement : il s’ouvre avec la crise des années soixante-dix qui a poussé les industries à adopter une politique drastique de réduction des coûts afin de maintenir un seuil de rentabilité élevé, notamment grâce à l’externalisation. Dans un deuxième temps, suite à la frénésie d’investissements engendrée par la bulle du point-com à l’aube des années deux milles, les infrastructures nécessaires au développement de l’internet commercial se mettent en place. Enfin, l’injection massive d’argent public et l’abaissement des taux directeurs sur les marchés financiers consécutifs à la crise de 2008 ont permis qu’émerge à nouveau une situation favorable à l’investissement en capital-risque dans les entreprises du numérique. Dès lors, un double mouvement s’est opéré : les dettes des États ont considérablement augmenté suite au renflouement des marchés financiers, avec pour conséquence la généralisation des politiques d’austérité ; parallèlement, la concentration des richesses par les entreprises du numérique n’a fait que se renforcer via la thésaurisation et une évasion fiscale systématique.
209Au fil de ces évolutions, une tendance demeure toutefois inchangée : la perpétuation de la surcapacité de production du capitalisme industriel. Or, c’est grâce à leurs capacités à faire face à cet enjeu que les plateformes se sont imposées, étant entendu qu’elles mettent au cœur de leurs activités une matière première indispensable : les données. Le traitement massif de ces dernières semble permettre aux plateformes d’optimiser la production tout en en réduisant le coût et de garantir ainsi toujours plus de débouchés aux industries. Une question s’impose dès lors : cette informatisation industrielle suffit-elle à déployer un projet rénové d’accumulation infinie du capital ? A contrario, la plateformisation de l’économie n’est-elle qu’une étape supplémentaire d’une crise structurelle bien plus profonde ?
Srnicek montre certes la disparité des modèles de fonctionnement de ces plateformes selon qu’elles sont publicitaires, nuagiques, industrielles, de produits ou encore allégées. Plus fondamentalement encore, et c’est ce qui nous intéresse ici, il décèle leur point commun : elles reposent toutes sur des effets de réseaux. De la sorte, plus elles disposent d’utilisateurs, plus elles renforcent leurs pouvoirs et leurs monopoles puisqu’elles garantissent un accès illimité à une quantité toujours croissante de données. À ce titre, elles dépendent d’un modèle de financements croisés grâce auquel la mise à disposition de nombreux services gratuits ou à très bas coûts assure la captation et le traitement massif de données qui eux-mêmes garantissent la rentabilité de leur activité. Cette double exigence nécessite de parvenir à une concentration dans des proportions inédites de la propriété des données grâce à la constitution de gigantesques monopoles. Or, ces deniers, mus par le principe de concurrence consubstantiel au capitalisme, sont incités à proposer les mêmes services pour accaparer les mêmes données, selon une logique qui induit une réduction massive de leur rentabilité. À l’appui de ce paradoxe, Srnicek entrevoit la possibilité que les plateformes s’orientent à terme vers un schéma d’écosystème clos et finissent par faire payer des droits de péages permettant l’accès aux services qu’elles proposent, adoptant en cela le modèle des entreprises traditionnelles qu’elles semblaient pourtant devoir détrôner.
Ce que Srnicek met ici à jour, c’est l’enfermement de l’économie des plateformes à l’intérieur des logiques capitalistes. Il faut alors revenir sur la distinction opérée au sein du Manifeste entre la vitesse induite par le rythme de l’économie capitaliste et l’accélération qui doit permettre 210de dépasser ce dispositif. L’accélérationnisme se présenterait dès lors comme le réinvestissement des infrastructures du capitalisme et leur détournement, à partir desquels de nouvelles réalités peuvent se déployer. On voit bien une certaine filiation de l’accélérationnisme avec le matérialisme historique. Marx considérait en effet également que les crises économiques témoignaient de l’inadaptation des rapports de production et que leur renversement ne pourrait passer que par une collectivisation des infrastructures du capitalisme.
C’est cette même lecture historique qu’entame Srnicek lorsqu’il tente de montrer que le néolibéralisme technologique n’est que la sublimation provisoire de la crise de la valeur économique qui perdure depuis les années soixante-dix. L’accélérationnisme, nous invite à s’appuyer sur les contradictions du dispositif capitaliste actuel en refusant l’idée qu’il serait parvenu à son stade final. Selon Srnicek et Williams les instruments actuels de ce dispositif, et en particulier les plateformes, peuvent ainsi être les armes des reconfigurations de demain : « Les plateformes constituent les infrastructures de la société globale. Elles établissent les paramètres de base de ce qui est possible, d’un point de vue à la fois comportemental et idéologique. En ce sens, elles incarnent ce que la société a de matériellement transcendantal : elles sont ce qui rend possible des ensembles particuliers d’actions, de relations et de pouvoirs. Même si la plus grande partie de la plateforme globale actuelle est biaisée en faveur des relations sociales capitalistes, il ne s’agit pas là d’une nécessité irrévocable. Les plateformes matérielles de production, de finance, de logistique et de consommation peuvent et devront être reprogrammées et reformatées en direction de finalités post-capitalistes1. »
Dans la conclusion de Capitalisme de plateforme, Srnicek appelle ce dépassement de ses vœux, l’objectif étant de créer des « […] plateformes publiques dont la propriété et le contrôle seraient entre les mains de la population. […] On pourrait concevoir des plateformes postcapitalistes qui mettraient leurs données au service d’une meilleure redistribution des ressources, d’une plus grande participation à la vie démocratique et de la promotion de l’innovation technologique2. »
C’est dans les propositions programmatiques du Manifeste que Srnicek et Williams nous donnent un aperçu de la bataille à mener autour 211d’un objectif articulé en trois phases : construire une structure financièrement indépendante capable de diffuser le modèle intellectuel de l’accélérationnisme en investissant ou dépassant les médias de masse pour influer l’orientation des récits, et ce, afin de reconstruire différentes appartenances de classes.
Si la lecture croisée de ces deux textes renforce la dimension critique accélérationniste par l’approfondissement de la compréhension du fonctionnement du capitalisme technologique contemporain, elle n’efface pas pour autant les critiques les plus fortes qui ont été opposées au Manifeste et auxquelles les auteurs ont encore à répondre. Celles-ci portent d’abord sur la soutenabilité du processus d’accélération technologique mis en avant, celui-ci reposant en effet en grande partie sur des ressources finies. Elles interrogent ensuite la place stratégique à conférer à l’État ainsi que le rapport de pouvoir à entretenir avec lui. Enfin, elles questionnent l’évolution et la propriété du travail induites par la généralisation du modèle des interfaces technologiques.
Gageons que les prochains livres annoncés, Alex Williams et Jeremy Gilbert Hegemony Now (2019) et Nick Srnicek et Helen Hester After Work : What’s left and who cares ? (2019), répondront à ces interrogations ainsi qu’à cette dernière : une prise de vitesse, quelle qu’elle soit, permettra-t-elle effectivement et en un même mouvement de dépasser les apories, certes distinctes, mais partagées à maints égards, du capitalisme et du marxisme ?
Nick Srnicek enseigne la géopolitique et la mondialisation au King’s College de Londres, spécialiste de l’économie numérique, il a notamment publié le Manifeste accélérationniste avec Alex Williams (2013), The speculative turn : continental materialism and realism avec Graham Haram et Lévi Bryant (2011) et Platform Capitalism (2016).
Julien Chandelier
Université Paris Descartes, Laboratoire Philépol
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Les humanités numériques
mises à l’épreuve des digital methods
Proulx, S., & Rueff, J. (2018). Actualité des méthodes de recherche en sciences sociales sur les pratiques informationnelles. http://epe.lac-bac.gc.ca/100/200/300/univ_laval/centre_etudes_medias/CEM-ActualiteMethode.pdf
C’est un bien étrange rapport que nous livrent les deux chercheurs québécois Serge Proulx et Julien Rueff à propos de l’épineuse question de l’émergence des méthodes computationnelles dans le champ de l’étude des pratiques informationnelles en ligne. Si l’on ne présente plus Serge Proulx, l’un des pères fondateurs des études digitales francophones, son association avec notre collègue de l’université de Laval, spécialisé dans les mobilisations et la socialisation en ligne, est l’occasion d’une déambulation intellectuelle à travers le monde de l’expérimentation méthodologique récente en matière de communication numérique. En effet, l’objectif assumé de ce livre n’est pas de faire œuvre scientifique. L’ouvrage se veut un travail préalable à la réflexion sur les « bricolages » en cours avec le renouveau des digital methods. Après avoir fait le constat, désormais indiscutable, que ces vingt dernières années ont été une révolution pour les pratiques informationnelles à l’ère du web, rendant l’objet des sciences de l’information et de la communication particulièrement « complexe et insaisissable », les auteurs nous engagent à suivre l’impact de l’émergence de ces nouveaux objets sur la posture de recherche en communication. La « méthode » présentée dans ce livre est un voyage de proche en proche qui nous transporte sur la ligne Québec-Paris, entre les deux maisons de Serge Proulx. Pour ouvrir leur démarche, les auteurs décident d’interroger vingt-quatre chercheurs ayant tous en commun d’avoir participé aux prototypages de méthodes et d’outils permettant d’analyser les pratiques communicationnelles. Ne cherchons pas de logique dans ce choix si ce n’est la proximité des interviewés avec les auteurs. Le cercle des chercheurs interrogés se réduit donc à l’équipe de recherche en communication de l’UQUAM et au petit noyau parisien Télécom ParisTech – Orange Labs – Médialab Sciences 213Po. Les vingt-quatre interviews ouvertes dressent une liste de références bibliographiques citées par les intéressés et exposent quatre études de cas proposées par le petit groupe. C’est donc une comparaison de points de vue québécois et parisiens qui nous sert de guide pour suivre la réflexion des auteurs. Les quatre études de cas sont avant tout le fait des travaux récents des doctorantes Coralie Le Goff et Irène Bastard en France et de deux recherches anglo-saxonnes soit l’enquête administrative sur les usages du Pew Research Center et le projet australien d’étude sur Twitter d’Axel Bruns. Il n’est donc pas surprenant que, pour une recherche sur les innovations digitales en matière d’humanités, les mots « humanités numériques » n’aient été cités qu’une fois au sein d’une liste de méthodes possibles ; mais surtout qu’excepté AlgoPol, à travers la thèse d’Irène Bastard, (projet que nous avions cité en son temps comme le premier projet francophone d’envergure en humanités numériques (Lakel et Le Deuff, 2016)), aucun autre projet de recherche francophone n’ait été retenu au titre des innovations ou des expérimentations en matière de digital methods.
La principale partie du rapport est une réflexion sur la discussion entre méthode qualitative et méthode quantitative. Dans une tentative de classification des méthodes assortie d’une critique de l’inflation des néologismes tels que Big Data, Big Methods, Digital methods, etc., tous issus de la tendance actuelle à marketer la recherche dans la perspective d’une quête de financements, les auteurs nous rappellent à la nécessaire prudence académique en replaçant le débat sur le temps long des sciences sociales. S’ils préservent leur appétence pour la nouveauté, ils saisissent l’occasion de cet ouvrage pour reposer les fondamentaux de ce qui, non pas oppose, mais distingue approches qualitatives et approches quantitatives. Ils rappellent l’intérêt pour la recherche en SHS d’une pratique hybride et d’une dynamique de la complémentarité. En ce qui nous concerne, nous pensons que la critique de l’idéologie du big data, qui n’est le fait que d’une poignée d’hurluberlus gourous californiens en mal de couverture médiatique, doit, de ce fait, être complétée d’une critique de la critique. Quant à l’approche dite compréhensive et qualitative qui décide « d’abandonner une prétendue posture de neutralité dans les entretiens pour se montrer empathique, sinon sympathique, à l’égard des enquêtés », elle n’est pas exempte d’un biais idéologique qui peut faire de la proximité un cache-misère de l’absence de méthode et de rigueur 214scientifique, quand il ne débouche pas sur un anti-scientisme primaire. Il n’est pas sans intérêt de rappeler que les sciences humaines, les sciences sociales et même les sciences de l’information et de la communication, dès leur premier mot, affichent une prétention à la scientificité de la démarche et à la rigueur des méthodes. On peut admettre qu’il faille parfois adopter une posture délicate face à un objet aussi complexe et chaotique que l’humain ; on peut parfaitement comprendre que les démarches particulières soient par définition limitées ; on doit refuser d’abandonner l’ambition de produire un discours vrai, autrement dit reproductible.
C’est, d’ailleurs, sur ce point que l’ouvrage de Serge Proulx et Julien Rueff est le plus intéressant et le plus actuel. Quand ils abordent les grands axes problématiques à venir liés à l’émergence des nouveaux outils et des nouvelles méthodes digitales, les auteurs pointent clairement leurs limites. Nous avons, pour notre part, souligné la notion « d’épreuves » inhérente aux digital méthods qui apparaissent aujourd’hui essentielles à l’accouchement des innovations en SHS. La première « épreuve » pointée par les auteurs est induite par le statut des données numériques issues, plus ou moins directement, des plateformes de communication digitales. Pour plagier Dominique Boullier, on peut se demander de quoi ces données sont la trace. Les problématiques soulevées par cette question initiale sont multiples et portent entre autres sur la compréhension de la nature heuristique de données issues de boîtes noires et de dispositifs appartenant à des entreprises privées qui n’ont rien à voir avec la recherche, la représentativité des échantillons prélevés sur une population invisible qui oblige bien souvent à des explorations de proche en proche, dont le grand nombre, sans garantie de qualité, les rapports de force très inégalitaires entre grands groupes du numérique et chercheurs en SHS quant à l’accès aux données propriétaires, les biais normatifs que les plateformes imposent à l’identité numérique et à la communication médiatisée… La recherche en humanité numérique subit aujourd’hui une double contrainte entre la promesse d’un accès à une quantité jamais égalée de traces au service l’étude des interactions humaines et les enjeux éthiques, politiques et économiques très lourds de conséquences consécutifs à la soumission à la puissance des GAFAM. La technique n’est pas un objet neutre et transparent quand elle est un objet de recherche. De la sorte, Proulx et Rueff nous invitent à prendre 215la mesure des risques qu’encourent les chercheurs lorsqu’ils deviennent tributaires de cette technique en ce qu’elle leur donne accès aux traces numériques et à leurs objets scientifiques. L’ouvrage s’achève sur un double registre : il formule des recommandations autant qu’il propose un véritable programme qui est l’objet même du projet des humanités digitales. Si l’on peut encore débattre d’une rupture épistémologique (le fameux « digital turn »), nous pouvons d’ores et déjà affirmer, en accord avec les auteurs, que le chantier est immense et que nous n’en sommes qu’aux prolégomènes.
Serge Proulx est l’un des fondateurs de la recherche en communication francophone et plus spécifiquement en sociologie des usages. Spécialiste de la communication et des médias, Il est à l’origine du département de communication de l’Université du Québec à Montréal où il est aujourd’hui professeur émérite. Il est également directeur du Laboratoire de communication médiatisée par ordinateur (« LabCMO ») et fait de nombreux aller-retour entre Montréal et Paris où il est professeur associé à Télécom ParisTech.
Julien Rueff a fait ses études doctorales à l’Université du Québec sous la direction de Serge Proulx dans le champ des « games studies ». Il est actuellement professeur adjoint au Département d¹information et de communication de l’Université Laval et membre du Laboratoire de Communication Médiatisée par Ordinateur (LabCMO). Ses axes de recherches interrogent les dimensions sociopolitiques des usages des médias numériques telles que la construction des identités au sein des « univers virtuels » ou le rôle des réseaux sociaux dans la construction d’une identité collective dans le cadre d’un mouvement social.
Amar Lakel
Université de Bordeaux-Montaigne
- Thème CLIL : 3157 -- SCIENCES HUMAINES ET SOCIALES, LETTRES -- Lettres et Sciences du langage -- Sciences de l'information et de la communication
- ISBN : 978-2-406-09563-7
- EAN : 9782406095637
- ISSN : 2497-1650
- DOI : 10.15122/isbn.978-2-406-09563-7.p.0207
- Éditeur : Classiques Garnier
- Mise en ligne : 15/10/2019
- Périodicité : Semestrielle
- Langue : Français