Chronologie du tome III

1857

[3 janvier] : réédition de La Vie à vingt ans, chez Michel Lévy.

14 et 15 janvier : rapports de censure sur L’Argent, 1er titre de La Question d’argent, l’autorisant avec quelques modifications.

31 janvier : création de La Question d’argent, comédie en 5 actes, au Gymnase, avec Rose Chéri et Lesueur, publiée chez Charlieu et réimprimée la même année ; Dumas fils fait part du succès à Sand, qui lit la pièce à Nohant le 22 février et le félicite par lettre mi-mars.

[7 février] : réédition de La Dame aux perles, à la Librairie nouvelle.

17 février : article de Mirès dans Le Constitutionnel, attaquant Dumas fils sur La Question d’argent, où il a cru se reconnaître en Giraud.

3 avril : Avez-vous besoin d’argent ? de Siraudin et Bourdois, au théâtre du Palais-Royal.

27 avril : rapport de censure sur le manuscrit déposé le 9 avril de Comment la trouves-tu ?, comédie-vaudeville en 1 acte, par Charles Pagesis [pseudonyme de Crétet de Pages] et Louis de Chambrait, présentée par Goizet comme écrite en collaboration avec Dumas fils (peu probable), créée le 27 avril au Vaudeville, publiée chez Michel Lévy en 1857.

29 avril : Sand assiste à La Question d’argent.

12 mai : dîner avec son père chez Mme Villot en compagnie de George et Maurice Sand, Mme Arnould, Bixio, Villemot.

13 mai : dîner chez Bixio avec George et Maurice Sand, Perrault, Nadaud, Lambert, Borie…

25-31 mai : voyage avec Dumas père à Londres, pour le derby d’Epsom.

[30 mai] : réédition de La Boîte d’argent, Un Paquet de lettres, Le Prix des pigeons, Le Pendu de la Piroche, Ce que l’on voit tous les jours, Césarine, chez Michel Lévy.

20 juin : reprise du Demi-Monde au Gymnase, avec Delphine Marquet et Dupuis.

[11 juillet] : réédition du roman La Dame aux camélias, chez Michel Lévy, et de Sophie Printems, chez Cadot.

11 juillet : lettre à Anna Ribes, de Bagnères-de-Luchon, où séjourne Dumas fils et où elle viendra ensuite (une lettre à sa mère Mme Ribes, le 24 juillet, conseillant le retour à Paris pour mauvaise entente avec Mme de Knorring, mère de Nadine).

17 juillet : lettre de Dumas fils à Dumas père, de Bagnères-de-Luchon, où il s’est diverti avec son ami Ernest Feydeau des vers que son père lui a envoyés, lui demandant une recommandation pour Lautour, le dandy au camélia blanc ; bains et promenades en montagne.

19 juillet : lettre de Prosper Vialon, ami de Dumas père, à Dumas fils, concernant une propriété à louer ou acheter près de Ligueil dans l’Indre.

6 août : lettre à Anna Ribes rentrée à Paris.

14 août : Dumas fils est nommé chevalier dans l’ordre de la Légion d’honneur grâce à la princesse Mathilde, avec autorisation de se la faire remettre par Dumas père.

Dumas fils reprend l’écriture du Fils naturel, sur l’ébauche de drame commencée en 1853, sans cesse objet de « polissage » en pensée depuis, qu’il remanie en comédie.

[21 novembre] : réédition du Roman d’une femme, chez Michel Lévy.

[5 décembre] : 3e édition du drame Diane de Lys, chez Michel Lévy.

6 décembre : caricature de Cham sur Le Fils naturel attestant les répétitions au Gymnase qui annonce sa création pour le 10 janvier 1858.

El Mendigo hipócrita, novela escrita en francés por M. Alejandro Dumas (hijo), traducida al castellano por D. Marcial Busquets, Barcelona, impr. J. Bosch, 1857, d’après La Boîte d’argent.

La Question d ’ argent, éditée à New York, Lasalle, 1857.

Tristesse, in L’Écho des feuilletons, recueil de nouvelles, légendes, anecdotes, épisodes, etc. extraits de la presse contemporaine, directeurs Dufour, Mulat et Boulanger, Paris (21 quai Malaquais), chez les éditeurs, t. X, 1857.

1858

14 janvier : rapport de censure sur Le Fils naturel concluant à autorisation au vu des modifications opérées sur le manuscrit.

16 janvier : création du Fils naturel, comédie en 5 actes, au Gymnase, avec Rose Chéri et Lagrange (relayés par Mlle Marquet et Ribes en juillet) : accueillie avec succès, puis discutée en février.

18 janvier : Dumas fils fait part du succès à Sand et lui annonce l’envoi du texte à Nohant.

Janvier-février : lettre de Dumas père à Dumas fils demandant le manuscrit du Fils naturel pour traduction par Volff (Albert Wolff, auteur de contes pour enfants envoyé à Paris par la Gazette d’Augsbourg, secrétaire de Dumas père pendant six mois après le Salon de 1857).

1er mars : À qui le bébé ? de Siraudin et Bourdois [Lambert-Thiboust], parodie du Fils naturel, au théâtre du Palais-Royal.

[6 mars] : réédition du roman Antonine et du drame La Dame aux camélias, chez Michel Lévy.

Vers le 10 mars : Dumas fils surveille pour son père, alors à Marseille, les répétitions au Gymnase de L’Honneur est satisfait, comédie en 1 acte jouée en représentation de bienfaisance pour l’œuvre de Notre-Dame des arts, à l’hôtel Beaujon, chez le peintre Théodore Gudin.

[13 mars] : El Hijo natural, tr. espagnole de Luis Cortés y Suaud, D. José Maria Escudero et Padilla, joué à Madrid, Teatro de Novedades, édité à Madrid, C. Gonzalez, 1858.

[10 avril] : édition originale du Fils naturel, chez Charlieu.

[17 avril] : réédition des Aventures de quatre femmes et d’un perroquet, chez Michel Lévy.

[17 avril] : Dumas fils est membre du comité central de Paris pour la souscription ouverte avec l’autorisation du ministre de l’Intérieur afin de venir en aide à Lamartine dans ses embarras financiers.

[24 avril] : sur la couverture, intitulée LesBinettes contemporaines, d’un quadrille de Strauss originellement intitulé Les Cinq Cents Diables, portraits de Dumas père et fils à côté de Gautier, chargés par Nadar, chez l’éditeur de musique Ikermer.

[28 avril-23 août] : réédition du roman La Dame aux camélias, précédée de la préface de Jules Janin, avec 20 illustrations par Gavarni, en 40 livraisons à raison d’une ou deux par semaine, chez Gustave Havard.

13 juin : reprise de La Dame aux camélias au Vaudeville.

[19 juin] : El Hijo natural, tr. espagnole par Emilia Serrano de Wilson, Paris, Administracio de la Caprichosa.

18 juillet : Le Fils naturel joué en tournée par M. et Mme Lagrange-Bellecour, notamment à Boulogne-sur-mer.

8 août : lettre à Anna Ribes, de Saint-Valéry-en-Caux, où Dumas fils passe une partie de l’été.

12 août : création de La Boîte d’argent, comédie en 1 acte par Louis Lurin et Raimond Deslandes, d’après la nouvelle de Dumas fils, au Gymnase, éditée à la Librairie nouvelle en 1858.

[28 août] : réédition de La Vie à vingt ans, chez Michel Lévy.

[4 septembre] : réédition de La Boîte d’argent (avec Trois Chants du Bossu), chez Michel Lévy.

Novembre : Dumas père séjourne chez le prince Dimitri Naryschkine, à Elpativo, domaine de 25 000 hectares, durant son voyage en Russie.

[11 décembre] : réédition du roman La Dame aux camélias, chez Michel Lévy, datée de 1859.

The Demi-monde. A Satire on Society, Philadelphia, J.-B. Lippincott, 1858, in-18, tr. Mrs E. G. Squier.

Un Hijo natural, tr. al castellano por D. José de Olona, Madrid, José Rodriguez, 1858.

Traduction allemande du Fils naturel par Max Ring, 1858.

1859

15 janvier : Sophie Printems, réédité chez Cadot en 1859, et Tristan le roux, édité chez Cadot en 1856, offerts en prime pour abonnement au Passe-temps.

29 janvier : rapport de censure sur Un mariage dans un chapeau, concluant à autorisation avec modifications sur manuscrit.

5 février : création du Mariage dans un chapeau, bouffonnerie en 1 acte, écrite avec Eugène Vivier (1817-1900), au Gymnase, publiée chez Charlieu.

10 mars : retour à Paris, après son voyage en Russie, de Dumas père, assez triste, dans le petit hôtel délabré 77 rue d’Amsterdam, loué à l’architecte Félix Pigeory en septembre 1854 ; tout en poursuivant sa liaison avec Émilie Cordier, il renoue sa relation avec Céleste Mogador, qui le préfère à son fils, inquiet de cette nouvelle amitié féminine de son père.

24 juin : « Un abus de confiance », Le Gaulois (Entr’actes, t. I, p. 339-346).

20 août : lettre à Anna Ribes, de Bagnères-de-Luchon (été 1858 ou 1859 : lettre à Mme Ribes, de Bagnères-de-Luchon, sur les quatre ans de malentendu dans sa liaison avec Anna Ribes).

27 août : Dumas père a loué une petite maison avec jardin à La Varenne-Saint-Hilaire sur les bords de la Marne qu’il mettra à la disposition de son fils et de ses collaborateurs Cherville et Marie de Fernand après son départ en février suivant.

22 septembre : fin d’écriture d’une version de l’acte V d’Un père prodigue, commencé à Paris et terminé à Luchon (d’après le manuscrit et celui de la préface de La Question d’argent).

30 novembre : création d’Un père prodigue, comédie en 5 actes, au Gymnase, avec Rose Chéri et Lafont, avec grand succès (arrêt après la 100e, le 22 mars 1860).

7-8 décembre : Sand s’étonne de ne pas avoir reçu de missive de Dumas fils, ce dont il s’excuse dès le lendemain en lui promettant l’envoi du texte à Nohant et lui annonçant, épuisé, son départ prochain pour Rome.

17 décembre : édition originale d’Un père prodigue, chez Charlieu, à la Librairie théâtrale.

De l’automne 1859 au carnaval 1860 : représentations de La Traviata à Bastia, éditée à Bastia, Fabiani, 1859.

En 1859, vente de la villa Naryschkine à Luchon et location par Nadejda du château de Villeroy (près de Cléry, en Seine-et-Marne), 44 chambres, dont la sienne partagée avec sa fille Olga, dans la crainte de son enlèvement par le prince revenu en Suisse pour raisons de santé.

La Dama de las camelias, prefacio de Jules Janin, nivela traduccida por Manuel Carrillo Aguirre, illustrada por Gavarni, Paris, P. Boyer, 1859.

Réimpression de Diane de Lys, Ce qu’on ne sait pas, Grangette, Une Loge à Camille, à la Librairie nouvelle.

Réimpression de La Dame aux perles, à la Librairie nouvelle.

Réédition de La Question d’argent, chez Charlieu.

1860

[21 janvier] : réédition d’Un père prodigue, chez Charlieu, à la Librairie théâtrale.

8 mars : visite de Dumas fils, Rey, Feydeau, Sainte-Beuve chez Sand.

Mars : reprise de La Traviata aux Italiens, avec Mme Penco et Roger.

Fin juin : atteint de maladie nerveuse, Dumas fils rejoint son père, engagé, après son périple méditerranéen du printemps, dans l’équipée garibaldienne, à Naples, puis en novembre à Palerme.

Été-septembre : lettres à Anna Ribes, dont une s. d., de l’hôtel de l’Europe Joly, à Lyon ; une du 9 septembre, avec cachet de Cannes.

20 novembre : naissance, clandestine, dans un appartement loué 72 rue Neuve-des-Mathurins, de la fille naturelle de Nadejda Naryschkine et d’Alexandre Dumas fils, Marie-Alexandrine-Henriette, dite Colette (1860-1907), témoins de l’acte de naissance Henri Mirault, avocat ami de Dumas fils, et Jean Louis Émile Colliot, négociant ; vu l’impossibilité du divorce interdit par le tsar aux aristocrates russes, elle est déclarée née de Nathalie Lefébure rentière et de père non déclaré ; elle épousera en 1880 Maurice Lippmann, dont elle divorcera en 1892, puis le 20 octobre 1897 un médecin roumain, Demetrius Achille Matza (1872-1937), dont elle divorcera au bout de vingt-cinq ans ; celui-ci, orthodoxe libre-penseur, se convertira un an plus tard au catholicisme et deviendra (comme sa belle-sœur Jeannine) tertiaire (chez les dominicains du faubourg Saint-Honoré).

25 novembre-14 décembre : reprise de La Dame aux camélias au Gymnase, avec Rose Chéri et Lafontaine.

27 novembre : lettre à Sand où Dumas fils avoue son « hypocondrie complète » après quinze ans de travail ; il se soigne au fer, au quinquina, à l’hydrothérapie (s’écarte de la vie mondaine, vivant seul dans une villa au 168bis avenue de Neuilly, près de laquelle il loue un appartement pour sa mère ; fréquente Gautier domicilié 32 rue de Longchamp ; est suivi, aux dires de Solange Sand, dans une lettre à sa mère du 11 décembre, par un médecin de Luchon qui lui déconseille de voir des amis et de travailler pour épargner sa maladie de cerveau).

11 décembre : réponse de Sand conseillant à Dumas fils repos plutôt que médecine.

22 décembre : lettre de Dumas père incitant son fils à le rejoindre à Naples pour se reposer.

24 décembre : naissance de Micaëlla, fille de Dumas père et d’Émilie Cordier, envers qui Dumas père montrera une affection dont Dumas fils prendra ombrage.

27 décembre : départ de Dumas fils, atteint d’une forte dépression (il ne publie rien de 1859 à 1864), pour l’Italie.

31 décembre : lettre à Anna Ribes, avec cachet de Marseille.

Portrait d’après Carjet par Roger.

Réédition des Aventures de quatre femmes et d’un perroquet, chez Michel Lévy.

Réédition du Roman d’une femme, à la Librairie nouvelle.

Réimpression du drame Diane de Lys, chez Michel Lévy.

1861

Janvier-mai : départ de Marseille, passage à Nice, séjour à Turin (à l’hôtel Feder), puis à Gênes (lettres échangées avec Sand sur sa fatigue mélancolique), embarquement le 7 février pour Naples, séjour de quelques mois (lettres à Anna Ribes, dont une de Naples, du 24 mars ; enveloppes des 2 et 12 avril, avec cachet de Marseille), auprès de son père, d’Émilie Cordier et de Micaëlla.

[26 janvier] : réimpression d’Atala, chez Michel Lévy.

[2 mars] : fantaisie sur La Traviata pour violon et piano par D. Alard, à Paris, chez Escudier.

[31 mars] : La Traviata, fantaisie brillante, d’A. Goria, à Paris, chez Escudier.

5 mai : procès de Marie Dumas contre son mari Olinde Petel (1836-1897) à Châteauroux.

[25 mai] : réédition de La Question d’argent au « Magasin théâtral » de la librairie Bartillat.

[26 mai] : édition de la partition pour piano et chant de Violetta (La Traviata), opéra en 4 actes, paroles françaises d’Édouard Duprez, musique de G. Verdi, à Paris, chez Escudier.

21 mai-juillet : sur le chemin du retour vers la France, prise des eaux à Stigliano près de Rome, puis séjour à Florence (lettres à Sand, à Marie Dumas, à Anna Ribes), arrivée par Marseille, Lyon, Châteauroux chez sa demi-sœur.

11 juillet-9 août : de retour d’Italie, séjour chez George Sand à Nohant (15 juillet : lettre à Anna Ribes ; 24 juillet : Dumas fils prépare le scénario de Mamzelle Marguerite, jouée à Nohant les 1er et 2 août).

[27 juillet] : musique vocale de L. Abadie sur Un Compliment, poésie de Dumas fils, Paris, Schonenberger.

10 août : de Nohant, Dumas fils emporte Le Marquis de Villemer à adapter pour le théâtre de Montigny (Sand, après son départ, lit le 10 août, Le Bijou de la reine, puis, avec Manceau en août à Gargilesse, son roman La Dame aux camélias et ses nouvelles).

11 août-24 septembre : séjour au château de Villeroy loué par Nadejda, où Dumas fils connaît une « rechute hypocondriaque » (22 et 25 août : lettres de Paris, à Sand à Nohant, sur la tristesse de ses « papillons noirs » et son travail sur Villemer ; 2-24 septembre : de Villeroy, échange de lettres avec Sand sur son état de santé, son travail sur Villemer, sa prochaine venue avec Nadejda et Marchal à Nohant).

29 août : d’après Ernest Blum dans Le Charivari, Dumas fils, auteur du Père prodigue, aurait promis pour l’hiver au Gymnase une pièce dont le titre serait Les Brins de paille.

22 septembre : décès de Rose Chéri.

25 septembre-9 octobre : nouveau séjour à Nohant de Dumas fils, avec Marchal, Nadejda et Olga, surnommée « petite Russie », la fille du prince Naryschkine (26 et 29 septembre : représentation du Drac de Sand qu’elle dédie à Dumas fils le 4 octobre ; lecture du scénario en 4 actes et du premier acte rédigé de Villemer).

12 octobre-15 ? décembre : de Villeroy, échange de lettres avec Sand sur la vie à Nohant (dont une du 20 novembre le remerciant avec enthousiasme de Villemer qu’elle va continuer à refondre encore).

1862

Janvier : lettre de Sand à Montigny mentionnant l’état dépressif de Dumas fils.

3 janvier : lettre de Dumas fils à Sand rendant compte de sa visite à Solange malade depuis trois mois à Paris.

21 février : Dumas fils veut quitter son « hivernage » de Villeroy pour se réinstaller à Paris dans sa petite maison contiguë au bois de Boulogne (lettres à Sand évoquant son incapacité à travailler depuis janvier).

vers le 25 février : voyage à Châteauroux avec Dumas père, sans doute auprès de Marie Dumas.

8 mars : Dumas fils est allé à Paris voir son père qui ne venait pas à Villeroy.

22-24 mars : Sand retrouve Dumas fils à l’occasion d’un séjour à Paris pour la création du Pavé au Gymnase : dîners rue Racine avec Marchal, Marie Lambert et Maillard, le 22 ; après la représentation, avec Dumas fils, Maillard, Aucante, Maurice Guérin, Paul Meurice, Lambert, le 23 ; chez Dumas fils à Boulogne, avec Marie Caillaud, le 24, puis dîner chez Magny.

25 mars : Dumas fils fatigué rentre à Villeroy quelques jours (lettre à Sand).

30 mars : dîner chez Sand à Paris.

1er avril : visite de la princesse Naryschkine et sa fille chez Sand à Paris.

8 avril : Dumas fils revient de Villeroy dîner avec Sand avant son départ pour Nohant, en compagnie de Maillard, Véron, Marchal, Buloz, son épouse et Louis Buloz, Michel Lévy, Noël Parfait, Sylvanie, Mathieu-Plessis, Émilie Guyon, Fromentin, Cadol, Borie, Lambert ; dernières visites de Dumas fils les 9 et 10 avril.

25 mai : lettre à Sand, annonçant son départ pour prendre les eaux à Kissingen, dans la principauté de Nassau, en Basse-Franconie, avec « la Russie » également souffrante.

4 juin : lors de son retour à Paris, lettre à Sand.

12 juillet-8 août : séjour de Dumas fils à Nohant et Gargilesse après le mariage de « son frère » Maurice Sand avec Lina Calamatta, tandis que Nadejda est en Russie « pour affaires » (assiste amusé à une représentation de La Veuve au camélia, parodie de La Dame aux camélias, au théâtre de La Châtre ; bains, jeux de boules et lectures, visite de Briantes, excursion à Gargilesse, retour par Neuvy Saint-Sépulcre, lecture par Dumas fils de ce qu’il a fait de Villemer, le 7 août).

27 août-11 septembre : lors de son séjour à Saint-Valéry-en-Caux, avec quelques amis peintres, écrivains et critiques, travaille à L’Ami des femmes (d’après le manuscrit de la préface de La Question d’argent et une lettre à Sand du 27 août mentionnant l’achèvement du I) et à L’Affaire Clémenceau (lettre de Sand du 29 août).

Octobre : par souci de préserver le mariage d’Olga, installation au bois de Boulogne, 168 bis avenue de Neuilly, dans une maison adjacente par le jardin avec le 36, où vit Nadejda, afin de maintenir secrète leur liaison.

23 octobre : lettre de Sand demandant à Dumas fils où il en est de ses travaux d’écriture.

Octobre-décembre : Dumas fils continue d’écrire L’Ami des femmes (lettres de Dumas fils à Sand, de Dumas père à Dumas fils et de Sand à Buloz).