Dans le dossier de manuscrits del’article 43 conservé à Austin1figure un dernier feuillet, à part des autres, qui semble être en rapport aveccet article. Nous le donnons ici car il constitue uneréflexion sur un thème peu traité dans cet ouvrage.
On s’est fait une telle idée de la beauté qu’on ne peut être belle effectivement qu’à de certaines conditions difficiles.
Il faut une physionomie délicate qui puisse porter encore la mignonnerie qu’on y ajoute, à qui l’air timide et embarrassé convienne ; et si par malheur ces additions se trouvent plus facilement dans une femme dont la figure ne soit point et mignonne et délicate et que, au contraire, celle qui sera ainsi soit naturellement vive et délibérée : voilà deux personnes mal par rapport à ce que l’on exige d’elles, lesquelles auraient été toutes deux naturellement bien. Comme on exige des hommes sur ce point que des choses plus simples, c’est apparemment la raison pour laquelle ils sont plus communément bien.