L’auteur avertit que les vrais philosophes ne doivent point s’offenser du titre de cette histoire morale. On a profané le nom de philosophe dans ces derniers temps, en l’accordant à des gens qui n’avaient pas les premières notions de ce que ce beau nom signifie : il suffit pour l’acquérir, de joindre à des lumières superficielles une forte dose d’impudence à nier les vérités les plus salutaires et les plus solidement prouvées. Il est de l’intérêt des vrais sages de faire remarquer la différence totale qui se trouve entre eux et ces intrus dans leur société ; et c’est ce qui se prouve par cette histoire.