Longtemps, le parricide a été considéré par le droit comme un acte gravissime justifiant une répression extraordinaire. De nos jours, ses singularités juridiques semblent s’être estompées. Sur le plan des représentations, le parricide n’a pourtant rien perdu de sa puissance symbolique. De la mythologie grecque à la science-fiction contemporaine, des textes romains au cinéma de genre, le meurtre du père est toujours mis en scène et interprété comme un attentat radical contre l’ordre du monde.