Au cours du xixe siècle, des changements majeurs ont eu lieu en Italie dans le domaine de l’éducation des femmes. En parallèle, des stéréotypes liés au genres, canalisés par un code moral bourgeois influencé par des règles précises issues de la religion catholique, se sont maintenus. Les traités pour jeunes filles, tout en participant à cette diffusion de l’éducation, restent attentifs à contenir leur désir de connaissances aux limites assignées par leur sexe, toujours liées à l’obéissance et à la docilité qui étaient exigée des femmes.