Éparses, les mises au monde de notre histoire. La destruction éparpille tout : choses, corps, âmes, espaces, temps. Tout est fracassé, fractionné, fragmenté. On ne verra d’abord que les gravats. Tout est déchiré. Tout part, en morceaux épars, à la dérive. Plus rien n’est un. Mais, de ce multiple en éclats, il peut naître aussi quelque chose, pour peu qu’un désir se lève à nouveau, qu’une voix s’élève, qu’un signe soit jeté vers le monde futur, qu’une écriture prenne le relais.