Cet article donne une lecture des Amours jaunes sous l’angle du rapport du poète à lui-même et à la tradition poétique. Nous mettons en valeur l’élasticité et la complexité de ces rapports, à différencier de démarches de ruptures contemporaines du recueil de Corbière. Quant aux formes, aux genres, aux figures et aux thématiques poétiques, quelque chose du passé « reste », voire est vivifié dans Les Amours jaunes, et cela dans et par l’écriture d’une poésie arrivée à un âge critique.