En avril 1891, Gourmont publie un article dans lequel il ironise sur les patriotes fixés sur la défaite de la France en 1870 : il convient de privilégier l’alliance franco-allemande. Mirbeau prend sa défense. Ils deviennent amis, tous deux favorables à une réconciliation avec l’Allemagne. Ils vont se séparer sur deux sujets : l’affaire Dreyfus et la colonisation. Gourmont dédaigne le sort de Dreyfus, s’enthousiasme pour les conquêtes coloniales au nom d’une supériorité des Européens. Mirbeau défend les Juifs et les colonisés.
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