Introduction
- Type de publication : Article de revue
- Revue : Cahiers de recherches médiévales et humanistes - Journal of Medieval and Humanistic Studies
2020 – 2, n° 40. varia - Auteur : Delvallée (Ellen)
- Pages : 15 à 21
- Revue : Cahiers de recherches médiévales et humanistes - Journal of Medieval and Humanistic Studies
Introduction
Écrivain à la cour de France de 1506 jusqu’à sa mort fin 1526 ou début 15271, Jean Marot est, sans conteste, moins un poète du roi que de la reine. Alors que sa famille semble établie en Normandie (il serait né aux alentours de Caen, sans doute à Mathieu, dans les années 14502), Marot quitte d’abord cette région pour le Midi quercinois, puis rejoint le Val de Loire où séjourne la cour de France. Il y a en effet été introduit, vers 1506, grâce à la baronne de Soubise (si l’on en croit un poème de Clément3) et à la faveur d’une première grande composition susceptible de séduire une reine attachée à l’éducation des demoiselles4 : La Vraye disant Advocate des Dames. Jean Marot suit ensuite Louis xii dans ses campagnes italiennes et rédige des comptes rendus de ces expéditions qu’il offre à Anne de Bretagne : le Voyage de Gènes5 (1507) et le Voyage de Venise (1509). S’il soutient Louis xii dans son affrontement avec le pape Jules ii, au cours des années 1510-1512, au moyen d’une « Epistre complaignant l’abusif gouvernement du pape », son engagement aux côtés de la reine est plus spectaculaire. Alors qu’elle tombe gravement malade en 1512, Marot compose d’émouvantes Prières sur la restauration de la santé 16de Madame Anne de Bretaigne. Défenseur de la cause féminine, encomiaste de la reine, Marot se fait aussi pédagogue avec Le Doctrinal des Princesses et nobles Dames, sans doute destiné à Claude de France, fille d’Anne de Bretagne et bientôt épouse de François de Valois. À la mort d’Anne de Bretagne le 9 janvier 1514, il est significatif que Marot se soit rapidement tourné vers ce jeune duc, grâce à de spirituels rondeaux et ballades, avant même qu’il n’hérite de la couronne de France, le 1er janvier 1515.
Désormais au service du tout jeune couple royal, Marot reprend ses fonctions d’historiographe ; il rend compte de la campagne milanaise victorieuse de François ier en 1515 par des épîtres rédigées au nom des dames : il s’agit de l’« Epistre des dames de Paris au Roy Françoys premier de ce nom estant delà les monts, et ayant deffaict les Suisses », l’« Epistre des Dames de Paris aux Courtisans de France estans pour lors en Italye » et du « Commencement d’une Epistre de Jehan Marot à la Royne Claude, en laquelle epistre (si mort luy eust donné le loisir) il avoit délibéré de descrire entierement la deffaicte des Suisses au Camp saincte Brigide », ainsi nommée de façon posthume par Clément. Marot père ne meurt pourtant pas au lendemain de la victoire de Marignan et poursuit jusqu’à la fin de sa vie, en tant que valet de la garde-robe du roi, une œuvre déjà entamée sous le règne de Louis xii, faite de pièces brèves telles que des rondeaux, ballades, chants royaux et épitaphes. Il participe ainsi, durant les années 1510 et au début des années 1520, aux concours poétiques des Puys de Rouen en l’honneur de la Vierge (dont il a remporté le second prix en 1521). Il s’illustre par sa maîtrise du genre du rondeau, dont les « Cinquante » édités après sa mort6 renferment des échanges courtois non dénués d’humour ou des éloges courtisans (pour Anne de Bretagne, François ier ou encore à l’occasion de la naissance du Dauphin en février 1518).
Pour un bilan des études critiques
Jean Marot fait partie de la dernière génération des « Grands Rhétoriqueurs », un groupe de poètes de cour et d’historiographes du 17xve et du début du xvie siècle. Il ne s’est jamais soucié de faire imprimer des œuvres qui n’avaient de sens, pour lui, que dans le contexte courtisan qui les avait vu naître (hormis quelques extraits du Voyage de Venise, parus dans une plaquette, à l’occasion de la campagne d’opinion organisée en faveur de Louis xii contre le pape7). Ce n’est qu’après sa mort que son illustre fils Clément fit publier ses œuvres, chez Pierre Roffet, au moment où il met en lumière son Adolescence clémentine et La Suite. Paraissent ainsi en janvier 1533 un volume intitulé Jan Marot de Caen sur les deux heureux Voyages de Genes & Venise, victorieusement mys à fin, Par le treschrestien Roy Loys Douziesme de ce nom, Pere du Peuple puis, à la fin de 1533 (ou peut-être au début de 1534), le Recueil Jehan Marot de Caen, Poete et escripvain de la magnanime Royne Anne de Bretaigne, et depuys Valet de chambre du Treschrestien Roy Françoys premier de ce nom. Ce dernier est remarquable par son manque d’exhaustivité (certains chefs d’œuvres de Jean sont absents, tels La Vraye disant Advocate des Dames et les Prières sur la restauration de la santé de Madame Anne de Bretaigne) et par la présence éditoriale de Clément (au seuil du texte et peut-être dans certaines réécritures8). Ces éléments expliquent en grande partie le long délaissement de Jean Marot par les études littéraires : poète courtisan, n’ayant pas eu le soin de constituer son œuvre, laquelle se situe (esthétiquement) entre xve et xvie siècle, écrasé, enfin, par la figure rayonnante de son fils qui tient le rôle de parangon de la Renaissance auprès de François ier, sa redécouverte ne date que de quelques décennies.
La partie historiographique de l’œuvre de Jean Marot a d’abord intéressé Giovanna Trisolini, qui a étudié et édité dans les années 1970 le Voyage de Gênes et celui de Venise9. Ces textes, assortis des autres poèmes historiographiques de Marot rédigés dans les années 1510, font 18aujourd’hui l’objet d’études toujours plus précises, à mesure qu’historiens et littéraires (spécialistes de la France ou de l’Italie) se penchent sur la période très complexe des guerres d’Italie10. Pour le reste, notamment les Prières, rondeaux et autres poèmes composés pour les Puys rouennais, il faut attendre les années 1990 pour que jaillisse la singularité de cette œuvre qui n’appartient pas encore à la Renaissance mais n’est plus tout à fait médiévale11. La poésie mariale de Marot a ainsi été examinée dans le contexte de la production des Puys12 ; ses rondeaux sont désormais situés 19dans l’histoire mouvante et faite d’explorations de ce genre poétique13 ; tandis que les Prières14 et autres compositions ont été replacées dans leur milieu courtisan entre xve et xvie siècles15. Au cœur de ces études se trouve une édition des œuvres de Jean Marot réalisée par Gérard Defaux et Thierry Mantovani, qui ont regroupé dans Les deux Recueils d’une part le Recueil Jehan Marot édité par Clément en 1533 et d’autre part toutes les pièces que l’ont peut attribuer avec plus ou moins de certitude à notre poète (exception faite des deux Voyages déjà publiés). Si cette édition est en partie discutable (par son manque de rigueur avec les sources manuscrites16, par la forgerie d’un « recueil second », ou bien la présence excessive de Clément dans l’apparat critique), elle a l’infini mérite de mettre en lumière l’originalité de la voix de Jean Marot.
20Une autorité féminine
De fait, de La Vraye disant advocate des dames aux chants royaux en l’honneur de la Vierge, en passant par les deux Voyages offerts à Anne de Bretagne, les Prières, les rondeaux courtois et les épîtres au nom des dames, l’œuvre de Jean Marot se caractérise par une forte présence du féminin. Nombre de ses poèmes sont adressés à la reine (Anne de Bretagne puis Claude de France) ou aux princesses de la cour (tels que les rondeaux du Doctrinal) et se caractérisent par des déclarations d’humilité particulièrement touchantes qu’il faut peut-être comprendre dans ce cadre énonciatif. Marot adopte en outre à maintes reprises la voix des femmes, se représentant tour à tour comme « advocate », épistolière, auteure de rondeaux à l’occasion d’échanges plus ou moins courtois, tant et si bien que Lenglet du Fresnoy, éditant les poèmes de Marot au xviiie siècle, inclut dans ses œuvres un ensemble d’« aulcuns rondeaux de femmes », sur la base de critères aussi bien énonciatifs que stylistiques ou thématiques. Ce trait récurrent de l’écriture de Jean Marot motive donc cette étude de genre, en ce qu’il est une des caractéristiques majeures de son œuvre et le distingue en partie des autres Rhétoriqueurs. Les contributions qui suivent veulent éclairer sa poétique sous ce jour particulier, dans un dossier qui ne pouvait trouver de meilleure place que dans les Cahiers de Recherches Médiévales et Humanistes.
L’œuvre de Jean Marot a souvent été examinée à la lumière de celle de son fils, sauf pour sa partie historiographique, où les études ont souligné le rôle politique ou moral d’Anne de Bretagne dans la représentation des conflits de Louis xii en Italie. Indépendamment donc de la postérité de Jean Marot liée au renom de Clément, il s’agit dans ce dossier de mettre en valeur la singularité et la cohérence d’une œuvre déterminée par des autorités féminines, qu’elles soient littéraires ou politiques. Par l’analyse de cette écriture, qui caractérise tant les compositions adressées aux femmes, mettant en scène les femmes ou écrites au nom des femmes, les articles qui suivent contribuent à affiner les contours de la carrière de Jean Marot à la cour de France tout en précisant sa poétique, ou plus exactement sa rhétorique.
Ainsi, l’étude proposée par Estelle Doudet manifeste les ressorts et la richesse de la position de Marot à la cour d’Anne de Bretagne entourée 21de ses demoiselles : quelle posture un homme peut-il adopter parmi ces dames ? Notamment inspiré par Christine de Pizan, Le Doctrinal des Princesses et nobles Dames montre que la figure du pédagogue se double de masques invitant à la complicité avec ses destinataires privilégiées, tout en demeurant susceptible de toucher un public plus large. L’article de Sandra Provini replace Marot dans le concert des louanges historiographiques suscitées par les campagnes italiennes de Louis xii et informées par l’engouement pour les Héroïdes dans la littérature courtisane. Le rôle que Marot assigne à la reine (et non à la duchesse de Bretagne, fonction qu’il semble sciemment écarter) à partir du Voyage de Venise y est mis en évidence : épouse dévouée et pieuse, elle incarne le lien qui unit la monarchie avec le peuple d’une part et le divin de l’autre. Notre contribution établit également ce lien à travers une lecture des Prières, dans lesquelles la rhétorique du pectus mobilisée par Marot – outre qu’elle se distingue radicalement de la stratégie épidictique de son collègue Jean Lemaire de Belges – est la plus propre à transfigurer la circonstance en éloge vibrant de la compassion que la reine doit avoir pour le peuple. Les articles de Pauline Dorio et Laurent Bozard se penchent enfin sur la poétique historiographique de Marot alors qu’il est au service d’un autre couple royal : François ier et Claude de France. Laurent Bozard établit que l’ensemble des poèmes relatifs à l’expédition du roi dans le Milanais ne constitue sans doute pas un troisième « voyage », précisément parce que le poète vieillissant est resté auprès des femmes de la cour, une position qui informe largement la rédaction de son compte rendu. Pauline Dorio, enfin, étudie la composition de ces épîtres faites par les dames ou pour la dame qu’est Claude de France : l’opposition entre les genres des destinateurs et des destinataires révèle des jeux de miroirs qui manifestent, entre pôles masculins et féminins, des registres et motifs littéraires caractérisant des fonctions spécifiques mais néanmoins complémentaires.
Ellen Delvallée
CNRS (UMR 5316 Litt&Arts, Université Grenoble Alpes)
1 Voir G. Berthon, « ‘‘Estre heritier du seul bien Paternel’’ : sur la date de la mort de Jean Marot », Bibliothèque d’Humanisme et Renaissance, 71-2, 2009, p. 301-307, repris dans L’Intention du poète. Clément Marot « autheur », Paris, Classiques Garnier, 2014, p. 91-98.
2 Pour de plus amples recherches biographiques, voir L. Theureau, Étude sur la vie et les œuvres de Jean Marot, [Caen, Le Blanc-Hardel, 1873] Genève, Slatkine Reprints, 1970 ; E. M. Rutson, The Life and Works of Jean Marot, thèse non publiée, Bodleian Library, Oxford University, s.d., 1961 ainsi que les synthèses et hypothèses de G. Defaux et T. Mantovani dans leur édition des œuvres de Jean Marot : Les deux Recueils, Genève, Droz, 1999, introduction, p. ciii-cxc.
3 « Epistre à Madame de Soubize partant de Ferrare pour s’en venir en France », Œuvres poétiques, éd. G. Defaux, Paris, Classiques Garnier, 1993, t. II, p. 96-98, ici p. 97, v. 18-19 : « Que long temps a tu fus premiere source/ Du bon recueil à mon pere vivant,/ Quant à la court du Roy fut arrivant ».
4 Voir Cl. Martin-Ulrich, La persona de la princesse au xvie siècle : personnage littéraire et personnage politique, Paris, Champion, 2004.
5 Le manuscrit d’offrande est conservé à la Bibliothèque Nationale de France sous la cote fr. 5091.
6 Les deux Recueils, p. 61-90.
7 Voir la description de G. Defaux et T. Mantovani dans Les deux Recueils, p. 401-409.
8 Sur la composition de ce recueil et les interventions supposées de Clément, voir Fl. Preisig, « Clément Marot éditeur de son père », Travaux de Littérature, 14-1, 2001, p. 119-137. Nous nous permettons également de renvoyer à notre article « Le Recueil Jehan Marot : un manuscrit inachevé et perdu édité par Clément ? », Ad hoc 6, 2017 [en ligne].
9 « Alcune fonti bibliche del Voyage de Gênes di Jean Marot », Giornale italiano di filologia, 35, 1973, p. 155-165 ; Essai sur les écrits politiques de Jean Marot, Paris, Nizet, 1975 ; édition du Voyage de Gênes, Genève, Droz, 1974 et du Voyage de Venise, Genève, Droz, 1977. C’est en Italie que fut redécouvert notre poète, notamment avec S. Cigada, « L’attività letteraria e i valori poetici di Jean Marot », Contributi dell’Instituto di filologia moderna, 5, Milan, Vita e pensiero, 1968, p. 65-162.
10 Citons pêle-mêle les études de C. J. Brown, The Shaping of History and Poetry in Late Medieval France. Propaganda and Artistic Expression in the Works of the Rhétoriqueurs, Birmingham (Alabama), Summa, 1985, mais aussi The Queen’s Library : Image-Making at the Court of Anne of Brittany, 1477-1514, Philadelphie, University of Pennsylvania Press, 2011 ; de M.-Fr. Notz, « La vue et la voix : l’ombre du prince au miroir du texte dans les deux Voyages de Jean Marot », Le Moyen Français, 34, 1994, p. 123-133 ; de Fr. Cornilliat, « ‘‘L’erreur Pigmalion’’ : politique des couleurs dans Le Voyage de Gênes de Jean Marot », Passer les monts, éd. J. Balsamo, Paris, Champion, 1998, p. 177-197 ; de G. Defaux, « Une poétique d’historiographe : subjectivité, vérité et “rhétorique seconde” dans l’œuvre de Jehan Marot », Littératures, 21-22, 2000, p. 61-96 ; de M. Hearne, « Le Voyage de Gênes : The Queen’s Perspective », Art et Littérature, le voyage entre texte et image, éd. J.-L. Korzilius, Rodopi, 2006, p. 61-85 ; de J.-L. Nardone, « Le Voyage de Venise de Jean Marot. Analyse structurelle et définition du texte », De Florence à Venise. Études en l’honneur de Christian Bec, éd. Fr. Livi et C. Ossola, Paris, Presses universitaires Paris Sorbonne, 2006, p. 347-359 et, du même auteur, « Le Voyage de Gênes de Jean Marot : définition du texte », Les Guerres d’Italie. Histoire, pratiques, représentations, éd. D. Boillet et M. E. Piejus, Paris, Université Paris iii Sorbonne Nouvelle, 2002 ; de S. Provini, Les Guerres d’Italie entre chronique et épopée : le renouveau de l’écriture héroïque française et néo-latine en France au début de la Renaissance, thèse de doctorat, Université Paris-Diderot, 2009 ; ainsi que quelques articles de la même autrice : « Les rois de France sur les traces de César en Italie. La figure de César dans la poésie héroïque du début de la Renaissance (1496-1515) », Cahiers de recherches médiévales, 13 spécial, 2006, p. 91-105 ; « Le renouveau du poème héroïque en France au début de la Renaissance : Le Voyage de Venise de Jean Marot (1509) », L’épopée en vers dans la littérature française du xvie au xixe siècle, dir. J.-M. Roulin, Cahiers de l’Association Internationale des Études Françaises, 65, 2013, p. 261-276 ; de J. Britnell, Le Roi très chrétien contre le pape. Écrits antipapaux en français sous le règne de Louis xii, Paris, Classiques Garnier, 2011 ; de J. Dumont, « Lilia florent ». L’imaginaire politique et social à la cour de France durant les Premières Guerres d’Italie (1494-1525), Paris, Champion, 2013.
11 Exception faite des études de Cl.-A. Mayer et D. Bentley-Cranch, « Le premier pétrarquiste français, Jean Marot », Bibliothèque d’Humanisme et Renaissance, 27, 1965, p. 183-185 (article complété par ceux d’E. Rutson, « A Note on Jean Marot’s Debt to Italian Sources », MLR, 61, 1966, p. 25-28 et de M. White, « Petrarchism in French rondeau before 1527 », French Studies, 22, octobre 1968, p. 287-295) ainsi que de Fr. Joukovsky-Micha « Clément Marot et Jean Marot », Bibliothèque d’Humanisme et Renaissance, 29, 1967, p. 557-565. Mais elles s’efforcent significativement de tirer Jean Marot vers la Renaissance à travers le pétrarquisme ou les poèmes de son fils.
12 D. Hüe, « Les Marot et le puy de Rouen, remarques à propos du ms. BN, f. fr. 2205 », Nouvelle Revue du Seizième Siècle, 16, 2, 1998, p. 219-247 et La Poésie palinodique à Rouen (1486-1550), Paris, Champion, 2002 ; Fr. Rigolot, « Un chant royal ‘‘sans macule’’ : modestie et ambition littéraire de Jean Marot à Rouen », Première poésie française de la Renaissance : autour des Puys poétiques normands, éd. J.-Cl. Arnould et T. Mantovani, Paris, Champion, 2003, p. 307-328.
13 J. Britnell, « Clore et rentrer : the decline of the rondeau », French Studies, 37, 3, juillet 1983, p. 285-295 ; P.-Y. Badel, « Le rondeau au temps de Jean Marot », Grands Rhétoriqueurs, Paris, Presses de L’École Normale Supérieure, Cahiers V.-L. Saulnier, 14, 1997, p. 13-35 ; A. Armstrong, « Jean Marot’s Rebus-Rondeau : Sense and Space », Le Moyen Français, 42, 1998, p. 19-27.
14 Fr. Cornilliat, « Rhétorique, poésie, guérison : de Jean à Clément Marot », La Génération Marot. Poètes français et néo-latins (1515-1550), éd. G. Defaux, Paris, Champion, 1997, p. 59-79 ; C. Brown, « Les louanges d’Anne de Bretagne dans la poésie de Jean Bouchet et de ses contemporains : voix de deuil masculines et féminines », Jean Bouchet. Traverseur des voies périlleuses (1476-1557), éd. J. Britnell et N. Dauvois, Paris, Champion, 2003, p. 31-51.
15 L. Bozard, « Ce mien petit ouvrage a vous et non aultre voue et dedie » : Jean Marot à la cour d’Anne de Bretagne, mémoire inédit, Université de Liège, 2001-2002 ; « ‘‘Mince de biens et povre de santé’’ : la ‘‘trilogie’’ médicale de Jean Marot », Les Lettres romanes, 57, 1-2, 2003, p. 19-32 ; « Un rondeau de Jean Marot au destinataire ambigu », Bibliothèque d’Humanisme et de Renaissance, 61-2, 2004, p. 377-380 et « Mise en page et engagement : le neuvain picard de Jean Marot », Le Moyen Français, 71, 2012, p. 63-86 ; G. Berthon, « ‘Triboulet a frères et sœurs.’ Fou de cour et littérature au tournant des xve et xvie siècles », Babel, 25, 2012, p. 97-120 ; E. Delvallée, « Complémentarité et coopération de Jean et Clément Marot dans leurs poèmes sur la naissance du Dauphin François », François Ier et la vie littéraire de son temps (1515-1547), éd. Fr. Rouget, Paris, Classiques Garnier, 2017, p. 283-296.
16 Point longuement discuté par Marc-René Jung dans son compte rendu de l’édition : « Jehan Marot, Les deux Recueils, édition critique par Gérard Defaux et Thierry Mantovani, 1999 », Romania, 119, 2001, p. 565-578.
- Thème CLIL : 4027 -- SCIENCES HUMAINES ET SOCIALES, LETTRES -- Lettres et Sciences du langage -- Lettres -- Etudes littéraires générales et thématiques
- ISBN : 978-2-406-11263-1
- EAN : 9782406112631
- ISSN : 2273-0893
- DOI : 10.15122/isbn.978-2-406-11263-1.p.0015
- Éditeur : Classiques Garnier
- Mise en ligne : 04/01/2021
- Périodicité : Semestrielle
- Langue : Français
- Mots-clés : cour de France, historiographie, poésie, éloge, études critiques