L’énormité de l’événement du génocide a fait oublier la violence des trois années qui l’ont précédé. De 1990 à 1993, les regards étaient concentrés sur la guerre dans le nord du pays. L’intérieur du pays était aussi un champ d’affrontement entre une société civile qui à mains nues revendiquait la démocratie, l’égalité entre tous et la dignité de chacun et une classe politique arc-boutée sur ses intérêts. Cet article est un bref récit de cette résistance. Il montre à quel point le génocide a été l’option d’un groupe politique confronté à la demande de démocratie.
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