En souvenir de Katherine Almquist et à sa suite
- Type de publication : Article de revue
- Revue : Bulletin de la Société internationale des amis de Montaigne
2013 – 2, n° 58. varia - Auteur : Legros (Alain)
- Pages : 33 à 40
- Revue : Bulletin de la Société internationale des amis de Montaigne
EN SOUVENIR DE KATHERINE ALMQUIST
ET À SA SUITE
Afin de m’associer à l’hommage rendu par André Tournon à Katherine Almquist dans le dernier Bulletin de la société des amis de Montaigne (no 57), qu’il me soit permis, à l’intention d’« éventuels émules » de son remarquable et minutieux travail, de rendre publiques certaines notes des années 1999-2003 que m’avait confiées celle qui fut pour moi une amie plus encore qu’une collègue. Oui, que cela soit dit, et plutôt deux fois qu’une : de tous les travaux à venir sur le travail non négligeable de Montaigne au Parlement de Bordeaux, elle aura été la courageuse et solitaire « initiatrice », offrant généreusement aux chercheurs qui voudraient l’accompagner ou la suivre le socle des cinq pages d’appendice qu’elle eut la belle idée de joindre à son article fondateur de 1998, salué comme tel et en connaissance de cause par A. Tournon.
Plus d’un siècle auparavant, en 1893, Paul Bonnefon avait, tout le premier, publié les transcriptions de cinq arrêts autographes, mais il décourageait en somme la recherche en concluant trop vite : Montaigne, selon lui, avait été un conseiller moins assidu, plus désinvolte que son ami La Boétie. Katherine Almquist est passée outre cet avis dissuasif, et elle a eu raison. Il importe aujourd’hui de suivre son modèle en considérant son article de 1998 comme fondateur, certes, mais non comme définitif.
Elle a elle-même montré la voie en révisant entièrement l’appendice de 1998 et en déposant la nouvelle liste de cotes aux archives départementales de la Gironde (désormais ADG) le 17 août 1999. Plus tard, en 2003, elle m’a remis une copie de ce document rectifiée au crayon, ainsi qu’un double de ses transcriptions (partielles et juste ébauchées) et les photocopies d’arrêts au rapport de Montaigne et à celui de La Boétie qu’elle avait rassemblées. Son intention était de m’associer un jour à son travail de révision. Nous pensions avoir le temps…
Rendre aujourd’hui public ce que Katherine m’avait confié en 2003 est devenu pour moi un devoir, y compris en complétant ou amendant ce qu’elle savait être encore en chantier, incomplet, incertain. D’autres chercheurs, espérons-le, prendront le relais. Ce sera leur manière à eux de rendre hommage à celle qui, plus soucieuse de vérités que d’effets, n’interdisait à personne, bien au contraire, de marcher sur ses traces.
Voici donc le contenu de ces notes inédites de 1999-2003, avec ratures, additions, corrections de Katherine Almquist (désormais aussi KA, par commodité) et, entre crochets, mes remarques éventuelles. Conventions éditoriales : d’abord le numéro de la liasse, puis ceux des pièces où Montaigne est inscrit dans la liste des conseillers présents (précisons qu’alors il ne signe ni n’inscrit rien de sa main) ; quand il est lui-même rapporteur (dans ce cas-là seulement on trouve sa signature, sous celle du président), le numéro de la pièce est en gras ; il est de surcroît souligné lorsqu’il s’agit d’un rapport entièrement autographe. On remarquera que le champ d’investigation, circonscrit en 1998 aux liasses comprises entre avril 1563 et août 1567, s’est élargi : 27 février 1562 – 8 novembre 1568. Il semble que KA n’ait trouvé aucune mention ou trace de Montaigne dans les liasses 1B 244-250, 253-255, 263, 265-266, 275-276, 281, 285-289, 296-297, 299-303, 306-311, 313.
1B 242 |
302 316 319 |
1B 243 |
148 174 347 367 |
1B 251 |
23 137 [26 novembre 1562] |
1B 252 |
24 43 62 78 95 96 97 114 159 179 |
1B 256 |
166 |
1B 257 |
5 84 [terminus a quo de KA 1998] |
1B 258 |
2 3 7 149 177 183 193 217 221 224 [même erreur que KA 1998] 269 285 295 324 |
1B 259 |
17 50 53 72 73 74 105 119 147 164 175 233 262 |
1B 260 |
18/48 94 110 144 174 175 183 218 233 279/270 [en fait 273, selon KA 1998] 310 320 327 348 350/351 |
1B 261 |
28 38 108 109 269 |
1B 262 |
5 14 28 69 78 99 100 102 172 174 |
1B 264 |
12 18 27 28 31 61 90 98 158 167 168 180 181 195 217 223 236 237 |
1B 267 |
21 66 67 71 77 94 145 174 193 |
1B 268 |
38 39 48 72 102 104 123 136 162 212 276 305 |
1B 269 |
51 70 74/77 80 129 137 156 163 164 182 188 223 227 245 297 |
1B 270 |
86 [noté comme incertain par KA] 184 |
1B 271 |
27 29 36 41 49 60 79 149 182 189 200 203 208 210 215 219 223 226 227 |
1B 272 |
7 9 10 20 26 30 31 40 44 45 88 134 138 140 153 154 166 185 196 223 309 314 329 |
1B 273 |
4 28 40 52 68 72 154 162 165 169 182 183 185 201 234 238 255 268 275 283 298 301 324 375 |
1B 274 |
4 38 57 70 148 149 169 170 185 186 217 220 242 244 245 252 265 |
1B 277 |
116 139 146 205 235 241 |
1B 278 |
46 74 87 88 103 113 118 152 153 [par erreur] 188 212 215 222 274 305 306 328 331 |
1B 279 |
5 7 8 32 47 50 51 53 87 212 217 237 274 |
1B 280 |
59 65 71 104 118 119 136 154 166 167 [corrige avec raison KA 1998] 168 182 |
1B 282 |
207 268 275 291 297 324 |
1B 283 |
3 8 19 101 110 125 132 144 199 221 223 236 277 294 318 341 401 404 422 444 470 474 |
1B 284 |
55 57 89 91 115 117 142 147 152 154 168 189 190 191 223 |
1B 290 |
377 379 383 416 465 471 |
1B 291 |
[54 supprimé avec raison] 61 62 130 132 140 142 145 154 161 |
1B 292 |
38 49 108 109 110 113 147 175 176 177 185 210 211 215 227 239 271 344 [351 oublié, mais présent dans KA 1998] |
1B 293 |
67 352 |
1B 294 |
41 95 101 123 150 151 157 226 246 300 358 393 399 425 436 438 518 |
1B 295 |
18 54 87 98 102 103 116 121 136 180 181 190 193 197 205 211 228 237 241 244 246 247 266 267 268 271 272 275 331 340 347 365 |
1B 298 |
50 57 77 78 94 104 119 152 167 183 188 237 251 252 303 |
1B 304 |
60 285 317 346 380 421 436 447 |
1B 305 |
48 64 [en fait 69] 70 83 98 101 103 123 125 155 157 211 222 223 228 245 289 368 473,3 473,4 473,5 [terminus ad quem de KA 1998] |
1B 312 |
170 |
1B 314 |
4 [8 novembre 1568] |
Il faudrait donc substituer dorénavant ces cotes à celles de l’appendice de 1998, en opérant les corrections et vérifications nécessaires, sauf si quelqu’un disposait de notes encore plus récentes dont je n’ai pas eu connaissance.
On pourrait en rester là, mais ce serait s’en tenir à la lettre (pour ainsi dire !), non à l’esprit, toujours curieux, toujours exigeant et critique
de soi, qui ne cessa d’animer Katherine Almquist tout au long de ses travaux. Sans doute le mieux est-il encore de suivre son exemple en se rendant soi-même aux nouvelles Archives départementales de la Gironde pour dépouiller de nouvelles liasses, mais aussi pour revisiter, pièce après pièce et dans de meilleures conditions, celles qu’elle a déjà examinées. Ce n’est pas lui faire injure, car elle savait mieux que personne qu’un tel travail, souvent fastidieux, ne peut être mené à bien sans le concours d’autrui.
Pourquoi ces pièces-là ? D’abord pour vérifier les données ci-dessus (erreurs et coquilles toujours possibles, voire ici-même…). Ensuite parce qu’il a pu s’y glisser, ici ou là, quelque confusion entre deux dénommés « Montaigne » : l’oncle Raymond (appelé ailleurs Bussaguet) et son neveu Michel (notre Montaigne). Ou encore entre les diverses graphies de ce nom, « montaigne, montagne, montanhe ou montanie », tildés ou non, et celles du nom d’autres conseillers, les « montaignac, merignac, monench ou monentz martonie », assez faciles à lire quand on les rencontre sous la plume des rapporteurs Rignac, Bruzac, La Boétie ou Eymar, beaucoup moins sous celle de leurs collègues Fayard, Gascq et Merle. Et il reste encore à relever toutes les mentions de « eyquem, eyquen » (certaines ont manifestement échappé à la sagacité de KA), afin de distinguer les cas où il s’agit de l’oncle et ceux où il est question du neveu.
C’est à la révision critique de ces données qu’une équipe des Bibliothèques Virtuelles Humanistes (BVH), comprenant six chercheurs, s’est attelée durant deux journées de novembre 2013, en élargissant le corpus aux liasses 1B 174 (janvier 1557) — 1B 341 (décembre 1570). Ayant pris l’initiative de cette courte et première mission expérimentale dont j’ai effectué le bilan provisoire en interne, et après avoir personnellement, avec l’aide d’Evelien Chayes (IRHT), réexaminé quelques liasses déjà dépouillées par KA, je peux dire que notre propre travail a permis de confirmer l’existence de 10 dicta entièrement autographes (une seule erreur de cote : substituer 1B 280 167 à 1B 270 167) et de 37 autres dicta au rapport de Montaigne partiellement autographes, et tous signés à une exception près, même si l’on enregistre quelques rares divergences de cotation avec le modèle fourni par KA. Modèle ? Validation plutôt, car nous avons tenu à explorer d’abord par nous-mêmes les documents retenus avant de confronter nos résultats à ceux de Katherine là où c’était possible.
Les arrêts rapportés par tel ou tel collègue et où Montaigne est simplement désigné par son nom (Montaigne, ou Eyquem, ou les deux, ou bien encore Montaigne le Jeune) posent, on s’en doute, un problème particulier. Deux examens suffiront pour s’en apercevoir : celui de la liasse 1B 258 (mai 1563, avant la mort de Raymond : 654 pièces) et celui de la liasse 1B 264 (décembre 1563, après la mort de Raymond : 453 pièces). En s’en tenant aux attestations de présence, on comparera pour chacune les cotes publiées en 1998 (KA 1998), celles des notes de 1999-2003 (KA 2003) et celles que je retiendrais en vertu de mon propre examen (AL 2014). Les numéros soulignés sont ceux des pièces où Michel de Montaigne est appelé « Eyquem », sans confusion possible.
1B 258 |
|
KA 1998 |
2 3 104 117 137 163 183 185 193 214 238 248 252 265 285 295 318 324 = 18 présences de Michel de Montaigne attestées |
KA 2003 |
2 3 7 177 183 193 217 269 285 295 324 = 11 |
AL 2014 |
2 3 217 269 285 295 324 = 7 |
1B 264 |
|
KA 1998 |
28 31 61 158 168 181 195 217 = 8 |
KA 2003 |
12 18 27 28 31 61 90 98 158 167 168 180 181 195 217 236 237 = 17 |
AL 2014 |
12 18 27 28 31 61 90 93 158 167 168 180 181 195 217 226 237 = 17 |
Pour ce qui est de la première liasse, le nombre d’occurrences de « montaigne » relevées par KA a considérablement baissé d’un dépouillement à l’autre. Sans doute a-t-elle mieux perçu les critères qui permettaient d’identifier l’oncle Raymond, entré au Parlement dès 1536 et admis à siéger à la Grand’Chambre dès 1549 (dit-on) ou 1550 (attesté). Quand il est rapporteur, il signe toujours « Eyquem », mais ses collègues le nomment aussi « Montaigne » ou « Eyquem de Montaigne ». Le meilleur moyen de savoir s’il s’agit de lui, c’est de considérer, d’une part les noms de ses collègues de la Grand’Chambre ou par exception ceux de la Tournelle (deux fois dans la période examinée), d’autre part sa place relative dans la liste des conseillers présents, l’une des toutes premières vu son ancienneté. Michel, lui, siège à la Première chambre des Enquêtes et son nom se trouve alors, de novembre 1561 (première affectation avérée à ce poste) à juin 1563 (mort de l’oncle), plutôt en fin de liste. Il faut en outre savoir qu’un édit royal interdit à deux parents proches de siéger dans la même chambre.
Pour la seconde liasse, c’est l’inverse : l’examen de 1999-2003 a pu bénéficier d’une acuité accrue par la pratique d’écritures devenues familières. À deux exceptions près, sans doute des coquilles (98 pour 93 ? 236 pour 226 ?), mon propre examen ne peut que confirmer les notes de KA 2003, où est d’ailleurs incluse au moins l’une des deux mentions « eyquem » rencontrées dans la liasse. Désormais, comme il a été dit, il ne peut plus s’agir que de Michel. Ou bien encore « Micheau », comme on le voit dans la curieuse pièce 237 qui avait échappé au premier regard de Katherine, non au second, plus aiguisé : une longue liste de juges récusés par Marthe Vallier, veuve du conseiller Arnauld de Ferron, requérant contre un autre conseiller, Bertrand Duplessy, qu’elle accuse de « crime de rapt », autrement dit d’enlèvement, voire de viol. Parmi eux, « Me micheau eyquem parce quil est inthime amy famillier et compagnons beuvans & mangeans et frequente ordinairement avec ledict duplessy ».
D’autres pièces curieuses récompenseront celui qui, en marge des dicta, se plongera à son tour dans les liasses des ADG : listes de « faits objectifs », « causes à plaidoyer », « acquiescements à recevoir », noms des artisans gagnés à la « nouvelle religion », procès contre Pierre Eyquem, note d’un président plein d’humanité et de mesure qui recommande de ne « géhenner » qu’avec modération… Telles furent en tout cas quelques-unes des trouvailles de l’équipe des BVH en novembre dernier. S’intéresser à Montaigne, c’est s’intéresser aussi, pour cette période où il fut magistrat, à ses collègues, à leur pratique, à leur langage, à leurs valeurs et références. Vu l’étendue du champ à couvrir et les connaissances historiques qu’une telle étude requiert, on comprend que Katherine ait différé la publication magistrale à laquelle conduisaient pas à pas ses recherches.
Nécessaire, donc, un tel travail de révision, considérable et par conséquent nécessairement collectif, ne pourra être conduit à son terme que lorsqu’on pourra disposer de l’intégralité des facs-similés numériques des quelque 170 liasses (en gros, 80 000 pièces !) qui couvrent la période où Montaigne fut conseiller au Parlement de Bordeaux, aux Requêtes, puis aux Enquêtes, entre décembre 1557 et 1570. Pour ma part, outre la présente note d’hommage critique, je me contenterai d’avoir, toutes affaires cessantes, conduit à son terme la transcription des 47 dicta au rapport de Montaigne dont nous avons connaissance. J’ai bénéficié
pour ce travail des fac-similés fournis par les ADG : bonne résolution, possibilités d’agrandir tel détail, de renforcer tel contraste, de revenir maintes fois sur le même document. On trouvera sur le site internet des BVH (voir « Monloe ») le double jeu des transcriptions ainsi obtenues (version diplomatique, version régularisée), et bientôt, en regard, les fac-similés numériques correspondants qui permettront à chacun de vérifier, d’amender, de douter.
D’autres que moi, plus jeunes, poursuivront sans doute l’enquête de Katherine Almquist. Un dernier relevé pourrait les y aider, en grande partie tiré de ma consultation des « Registres Secrets du Parlement de Bordeaux » dont une copie de 1770 est conservée aux Archives municipales de cette ville (désormais AMB). Pour peu qu’on se reporte, dans chaque volume millésimé, au mois de novembre qui est celui de la rentrée parlementaire, on trouvera, autour des noms de l’un ou de l’autre Montaigne, ceux de leurs collègues qui siégeaient avec eux dans leurs chambres respectives, sans oublier ceux des présidents titulaires de ces chambres, informations non négligeables puisqu’elles permettent de distinguer avec une suffisante clarté l’oncle et le neveu.
Voici donc pour finir ce que nous apprennent ces registres sur les affectations respectives de Raymond et de Michel, du moins quand ce dernier n’est plus affecté aux Requêtes avec ses collègues issus de la Cour des Aydes de Périgueux :
1550-1551 |
AMB, ms 762, p. 320-324 |
Raymond à la Grand Chambre |
1551-1552 |
AMB, ms 762, p. 552-556 |
Raymond à la Grand Chambre |
1552-1553 |
AMB, ms 763, p. 1 sqq. |
Raymond à la Grand Chambre |
1553-1554 |
AMB, ms 763, p. 178-181 |
Raymond à la Grand Chambre |
1554-1555 |
AMB, ms 763, p. 395-398 |
Raymond à la Grand Chambre |
1555-1556 |
AMB, ms 763, p. 789-793 |
Raymond à la Grand Chambre |
1556-1557 |
AMB, ms 764, p. 232-236 |
Raymond à la Grand Chambre |
1557-1558 |
AMB, ms 764, p. 582-585 |
Raymond à la Grand Chambre |
1557-1558 |
AMB, ms 764, p. 700-701 |
Raymond à la Grand Chambre [Michel aux Requêtes] |
1558-1559 |
AMB, ms 765, p. 497-502 |
Raymond à la Grand Chambre [Michel aux Requêtes] |
1559-1560 |
AMB, ms 766, p. 13-16 |
Raymond à la Grand Chambre [Michel aux Requêtes] |
1560-1561 |
AMB, ms 767, p. 13-18 |
Raymond à la Grand Chambre [Michel aux Requêtes] |
1561-1562 |
AMB, ms 768, p. 55-60 |
Raymond à la Grand Chambre Michel à la 1re Chambre des Enquêtes |
1562-1563 |
AMB, ms 770, p. 352-353 |
Raymond à la Tournelle |
AMB, ms 771, p. 1-2 |
Michel inscrit, mais texte lacunaire |
|
Mort de Raymond en juin 1563 et de La Boétie en août |
||
1563-1564 |
AMB, ms 772, p. 273-277 |
Michel à la 1re Chambre des Enquêtes |
1564-1565 |
AMB, ms 773, p. 497-502 |
Michel à la 1re Chambre des Enquêtes |
1565-1566 |
AMB, ms 774, p. 1-4 |
Michel non inscrit, mais texte lacunaire |
1566-1567 |
AMB, ms 774, p. 665 |
Original manquant |
1567-1568 |
BnF, mss fr., 22373* |
Michel à la Tournelle |
* Signalée comme manquante pour cette année 1567-1568 dans les « Registres Secrets du Parlement de Bordeaux » des Archives municipales de cette ville, la liste des conseillers de la Tournelle et des autres Chambres a été copiée par une main du xviie siècle dans les « Registres Secrets » aux armes de Colbert conservés à la Bibliothèque nationale de France (Manuscrits français, site Richelieu). |
||
Mort du père de Montaigne en 1568 |
||
1568-1569 |
AMB, ms 774, p. 665-668 |
Michel à la 1re Chambre des Enquêtes |
1569-1570 |
AMB, ms 775, p. 697-700 |
Michel non inscrit |
Montaigne résigne sa charge en juillet 1570 |
Je me souviens de la photographie d’un « tigre européen », prenant ses aises sur un coussin, que Katherine nous avait envoyée avec sa dernière lettre. Un clin d’œil à la fameuse chatte de Montaigne ? Au dos, le nom de l’animal familier, écrit de sa main : « Samantha Minette ». C’est aussi cela, cette photo tendre, ce drôle de nom, que je retiendrai d’elle.
Alain Legros
CESR, Tours
- Thème CLIL : 4027 -- SCIENCES HUMAINES ET SOCIALES, LETTRES -- Lettres et Sciences du langage -- Lettres -- Etudes littéraires générales et thématiques
- ISBN : 978-2-8124-3039-8
- EAN : 9782812430398
- ISSN : 2261-897X
- DOI : 10.15122/isbn.978-2-8124-3039-8.p.0033
- Éditeur : Classiques Garnier
- Mise en ligne : 13/08/2014
- Périodicité : Semestrielle
- Langue : Français