Quand j'ai lu pour la première fois le nom de René Ouvrard, j'envisageais d'abandonner les études. Suite à un premier projet sur le Moyen Âge qui n'avait pas abouti, Paolo Gozza, codirecteur avec Franco Alberto Gallo de ma tesi di laurea, me conseilla d'élargir à une autre époque historique ma connaissance des rapports entre musique et architecture. J'avais lu dans une note de bas de page du livre de Rudolf Wittkower qu'il n'avait pu consulter un ouvrage au titre curieux
Architecture harmonique, ou application de la doctrine des proportions de lamusique à l'architecture. Philippe Vendrix, qui devait à la fin des années 1980 consacrer une monographie à Ouvrard m'offrit son manuscrit en me proposant de le terminer un jour. Une vingtaine d'années plus tard, donner à mon étude le titre qu'il avait envisagé pour la sienne était le moindre des hommages. Et c'est ainsi que ce sujet ouvrit pour moi un parcours que je n'aurais jamais imaginé.
Mes remerciements vont d'abord à Franco Alberto Gallo, Paolo Gozza etPhilippe Vendrix :ils furent mes directeurs de thèse, ils demeurent des maîtres,aujourd'hui ce sont des amis. C'est un honneur. Frédérique Lemerle et YvesPauwels ont toujours cru à ce livre, tout comme Pierre Caye :leur soutien a étéfondamental. Une pensée va à Georg Germann et Philippe Junod, à EdoardoPiccoli, à Sergio Miceli et dom Daniel Saulnier, et à mon frère Furio qui, il ya longtemps, sans le savoir, m'a appris à écrire. Avoir la prétention de manier les mots dans une langue qui n'est pas lasienne relève, je crois, de l'inconscience. Tout cela serait resté un voeu pieux sansla contribution décisive et irrempla~-able d'Annie Cceurdevey, exemple de rigueuret de patience.