Résumés
- Type de publication : Article de collectif
- Collectif : Africana. Figures de femmes et formes de pouvoir
- Pages : 525 à 534
- Collection : Rencontres, n° 539
- Série : Francophonies, n° 2
RéSUMéS
Christine Le Quellec Cottier et Valérie Cossy, « Préface »
Sous le terme Africana, cet ouvrage propose une réflexion sur des œuvres fictionnelles et culturelles, conçues sur le continent ou parmi ses diasporas, mettant en scène des figures de femmes africaines et des formes de pouvoir. Il associe des perspectives disciplinaires et des chercheurs de plusieurs continents afin de comprendre les enjeux du féminisme et du genre selon les contextes convoqués, dans une relation critique avec la perspective hégémonique européenne ou nord-américaine.
Yvette Marie-Edmée Abouga, « Dialogues des corps ou l’érotisme au féminin. Du mutisme à la parole transgressive dans Volcaniques. Anthologie du plaisir de Léonora Miano »
Les nouvelles du recueil Volcaniques démontrent le caractère transgressif d’une parole qui se libère lorsque le sujet féminin se charge d’interroger son propre corps. Du déchiffrement de soi émerge l’affirmation d’une individualité comme lieu de pouvoir et de (re)construction identitaire. Sachant que sa sexualité est porteuse d’injonctions normatives, il s’agit de comprendre comment le volume Volcaniques suggère une autre économie du corps et des plaisirs de la femme noire.
Anthony Mangeon, « Ororo, Dora Milaje, Shuri, Onyesonwu. Sur quelques figures de femmes puissantes africaines, de l’univers Marvel à la fantasy afro-futuriste contemporaine »
Cet article explore les représentations de « femmes puissantes » africaines dans l’univers des comics et de la science-fiction afro-futuriste contemporaine, depuis leur apparition sous la plume d’auteurs blancs, dans les années 1970, jusqu’à leur traitement esthétique et scénaristique par des nombreux auteurs afro-américains, puis par des artistes ou écrivaines africaines ou afro-descendantes 526comme les dessinatrices A. Martinez et A. N. Richardson, ou les romancières N. Okorafor et R. Gay.
Marjolaine Unter Ecker, « Pratiques artistiques féminines en Afro-diaspora. Atlantique noir et Afropéa : vers une émancipation des genres ? »
Sont étudiées les convergences entre l’Atlantique noir et Afropéa à partir d’un corpus de créatrices afrodescendantes (Anis, Doumbia, Kanor et Miano). Les pratiques artistiques inscrites dans ces espaces fondamentalement hybrides ouvrent des possibilités d’émancipation pour les femmes noires qui subissent particulièrement la domination du fait du genre et de la race. Est ainsi posée la question des capacités agissantes du médium artistique vis-à-vis du contexte dans lequel il s’inscrit.
Irena Wyss, « Renouer le dialogue entre les cultures et intégrer les exclus. Femmes et pouvoir chez Léonora Miano »
Léonora Miano met en scène et en voix nombre de figures féminines que le lecteur retrouve parfois d’un roman à l’autre. Cet article s’attachera à deux d’entre elles : Epupa, qui apparait dans L’Intérieur de la nuit et dans Les Aubes écarlates et Boya, figure centrale de Rouge impératrice. Ces deux personnages, étroitement associés à la notion de pouvoir et d’invention, permettent à l’auteure de poursuivre sa réflexion sur les relations interculturelles et interpersonnelles.
Vincent Simedoh, « Corps, jouissance et hétérotopie des possibles chez Calixthe Beyala, Ken Bugul et Sami Tchak »
À partir de l’observation de Spivak sur le « double déplacement » subi par les subalternes dans la construction impérialiste, cet article interroge les enjeux de la représentation romanesque du sujet féminin dans la littérature francophone subsaharienne dans les romans de Ken Bugul, de Calixthe Beyala et de Sami Tchak à partir notamment de la notion de transgression et de jouissance selon Lacan et du féminisme décolonial de Vergès.
527Isabelle Chariatte, « Repenser les catégories du féminin dans Americanah de Chimamanda Ngozi Adichie »
Dans son roman Americanah, Adichie retrace les dangers des images réductrices concernant la perception de la femme noire. Elle illustre la complexité des expériences selon les contextes culturels et sociaux tout en suscitant des échos avec les mouvements féministes américains et nigérians. Le féminisme d’Adichie s’affirme comme un élan libérateur et invite à une réflexion libre et authentique sur la question de l’auto-détermination de chaque femme.
Ninon Chavoz, « Généalogie d’une exception. Les romans de génération chez Bessora et Namwali Serpell »
Cet article porte sur le roman de l’écrivaine d’origine zambienne Namwali Serpell (The Old Drift, 2019) et sur le cycle de La Dynastie des boiteux, initié en 2018 par l’auteure suisso-gabonaise Bessora. Il démontre en quoi ces œuvres qualifiées de « romans de génération » élargissent et dévoient le modèle du « récit de filiation » répandu dans la littérature française, conduisant à la mise en valeur de personnages féminins d’exception, situés à la croisée de l’histoire et de la fiction.
Entretien avec trois auteures : Bessora, Calixthe Beyala, Véronique Tadjo
Les trois auteures, aux œuvres riches de figures de femmes tant royales que subalternes, interviennent sur les diverses formes de pouvoir présentées dans l’exposition « Africana » : choisir, participer, dénoncer et résister, auxquelles C. Beyala ajoute celle de décider. À travers ces forces en tension sont discutés des temps, espaces et personnages précoloniaux, coloniaux et postcoloniaux, globalisés, ce qui permet aussi des prises de position de chacune sur l’actualité sociale et politique.
Nicolas Bancel, « La Vénus hottentote. Anatomie politique de la fortune d’une dissection (1815-1888) »
La Vénus hottentote, baptisée sous le nom de Saartjie Baartman, est une esclave originaire d’Afrique du Sud. Cet article porte sur le discours scientifique consacré au xixe siècle à délimiter les frontières physiologiques de la « race hottentote », ainsi qu’à résoudre l’énigme de la parenté hypothétique 528des grands singes avec l’homme : Saartjie Baartman illustrerait le chaînon manquant et son apparence physique corrobore les théories alors en vogue sur l’hypersexualité des « sauvages ».
Eloïse A. Brière, « Lucie Cousturier en Afrique. Traverser l’écran colonial androcentriste »
En 1921, pour la première fois, le ministère des Colonies envoie en mission une femme pour étudier la femme africaine. Lucie Cousturier entreprend alors un long voyage en Afrique occidentale française afin de s’informer sur la place des femmes dans la société africaine. Pendant dix mois elle rencontre des femmes du Sénégal, de la Guinée, et du Soudan (actuel Mali). Sa mission, toutefois, reposait sur un malentendu et les conclusions de son rapport sont jugées dangereuses pour l’ordre colonial.
Catherine Mazauric, « Adame Ba Konaré, une historienne et la question du pouvoir »
Historienne, enseignante-chercheuse, Adame Ba Konaré a côtoyé le pouvoir politique en tant que « Première Dame » du Mali durant la présidence (1992-2002) de son époux Alpha Oumar Konaré. Elle problématise la question du pouvoir entre histoire érudite et populaire, sources écrites et orales, sciences humaines et littérature. Le clair-obscur de la régie des instances énonciatives participe d’une stratégie composite visant à promouvoir une puissance alternative à l’exercice rugueux du pouvoir.
Émeline Baudet, « Quelle vulnérabilité de genre ? Les discours sur le développement face aux fictions d’Emmanuel Dongala »
Cet article interroge les discours portés sur les femmes africaines par les institutions de développement, tels que repris dans les romans Photo de groupe au bord du fleuve et Johnny chien méchant d’Emmanuel Dongala. Les héroïnes y contestent ces discours, ainsi que les moyens mis en œuvre pour leur conférer pouvoir et autonomie, dès lors que ces derniers sont imposés par des instances extérieures et dominantes, au nom de leur prétendue « vulnérabilité de genre ».
529Alice Desquilbet et Charlotte Laure, « D’une Kimpa Vita à l’autre. Lectures croisées de la “Jeanne d’Arc du Congo” dans les pièces de Barnard Dadié et Sony Labou Tansi »
Personnage éponyme des pièces de théâtre de l’Ivoirien Bernard Dadié et du Congolais Sony Labou Tansi, Béatrice du Congo – alias Kimpa Vita – est une prophétesse chrétienne congolaise ayant lutté contre la colonisation portugaise et péri sur le bûcher en 1706. Quelles sont les ressources de la forme théâtrale par rapport à cette figure historique ? En représentant l’action de cette guerrière martyre, ces deux écrivains masculins reconduisent-ils des stéréotypes de genre ou les détournent-ils ?
Anaïs Stampfli, « Hommage à la femme noire de Simone et André Schwarz-Bart. Mise en lumière de plusieurs générations d’héroïnes noires »
Cet article étudie Hommage à la femme noire d’André et Simone Schwarz-Bart. Il s’agit ici de revenir sur la genèse de ce projet encyclopédique et d’étudier les moyens mis en œuvre pour restituer l’histoire de femmes noires de la préhistoire aux années 1980. L’article revient notamment sur le choix de mêler récits fictifs et historiques. Ce choix a fait l’objet de critiques mais il est assumé par le couple Schwarz-Bart qui propose une vision poétique et vivante des femmes ainsi mises en valeur.
Valérie Cossy, « Présence objective des corpus et processus subjectif de rememory selon Jean-Marie Volet et Margaret Busby »
À partir de la bibliothèque de littérature francophone féminine subsaharienne constituée par Jean-Marie Volet, cet article interroge le tournant épistémologique qui a marqué l’étude de la littérature et des sciences humaines à la fin du xxe siècle. Cette collection est mise en perspective grâce à une comparaison avec les anthologies de Margaret Busby parues en 1992 et 2019. La démarche de l’un et de l’autre est éclairée par les commentaires de Toni Morrison sur son roman Beloved (1987).
530Fatoumata Seck, « La sutura dans l’intercase. Goorgoorlou et le travail des femmes »
Au Sénégal, les politiques d’ajustement structurel ont influencé les rapports de pouvoir entre les sexes. Nous examinons l’ambivalence des portraits des femmes dans les planches de la BD d’A. Mendy, Goorgoorlou, qui met en scène le défi quotidien des ménages en proie à cet ajustement. Le concept de sutura (discrétion), comme instrument heuristique, permet d’analyser comment les stratégies féminines sont présentées, autant dans l’expérience de lecture que dans le sens et le contenu des histoires.
Hanane Raoui, « Phénomène drag king en Afrique »
Cet article met en lumière des femmes originaires de pays subsahariens qui performent la masculinité et s’auto-façonnent une image fictionnelle dans l’entre-deux des identités genrées, manière de faire voler en éclats les stéréotypes fondés sur le sexe, suggérant que l’homme est supérieur à la femme. Il s’agit de montrer qu’au-delà d’un simple déguisement, l’identification à la masculinité représente pour ces femmes drag kings une double expression de contrainte et de libération.
Benoît Turquety, « Otages. Des femmes dans l’histoire. À partir de Sembène Ousmane »
Emitaï (1971) et Ceddo (1977) constituent une sorte de diptyque au sein de l’œuvre filmée de Sembène Ousmane : un village y est confronté à une transition historique majeure, assiégé par une force extérieure contre laquelle éventuellement résister. La violence passe par la prise en otage du féminin, mais les deux films adoptent des schémas opposés. Sembène opère une critique radicale de la figure de la femme otage de la société patriarcale, l’incarnant en des femmes qui la débordent.
Coudy Kane, « La figure féminine entre l’écrit et l’image, chez Fatou Diome et Sembène Ousmane »
Les figures féminines créées par Diome et Sembène oscillent entre la prise en compte de l’émancipation des femmes réelles et des fantasmes misogynes. Face à ces contradictions, une représentation réaliste, au cinéma, restaure à 531la femme sa quotidienneté souvent passée sous silence, alors que l’éloge de sa perfection est décrié par les écrivaines. Cet article porte sur la manière dont le cinéma et la littérature proposent de dépasser la simple dénonciation de l’oppression.
Kodjo Adabra, « Pouvoir et paradoxe féminins à l’écran d’Ousmane Sembène. Moolaade et Faat Kiné »
À travers Moolaade et Faat Kiné, Ousmane Sembène critique l’ordre patriarcal et défend l’émancipation des femmes africaines. Dans cette contribution, notre analyse, par une nuance non superfétatoire, va au-delà du vraisemblable qui permet de non seulement glorifier le féminisme de Sembène mais aussi de remettre en cause l’acte paternaliste intrinsèque à l’approche négo-féministe du réalisateur, paradoxe que démontre la construction du pouvoir féminin chez les héroïnes Kiné et Collé.
Daddy Dibinga, « Présences des femmes dans les films documentaires de réalisatrices sénégalaises. En attendant les hommes de Katy Lena Ndiaye et Congo, un médecin pour sauver les femmes d’Angèle Diabang »
À partir de l’analyse comparative des films En attentant les hommes et Congo, un médecin pour sauver les femmes, réalisés par deux Sénégalaises (Kati Lena Ndiaye et Angèle Diabang), il s’agit de montrer comment, avec l’aide du média et du contact avec les réalisatrices, les femmes interviewées passent d’une situation d’enfermement à une situation « ouverte » que la caméra et le discours manifestent.
Lucienne Peiry, « Baya Mahieddine, Chaïbia Talal et Seyni Awa Camara. L’émancipation du corps et de l’esprit »
Illettrées et d’origine humble, l’Algérienne Baya (1931-1998), la Marocaine Chaïbia (1929-2004) et la Sénégalaise Seyni Awa Camara (1945) trouvent dans la création artistique une forme d’émancipation et de résistance puissante, tout en laissant s’épanouir une inventivité esthétique et plastique saisissante. Donnant libre cours à leurs impulsions créatrices, elles s’attachent tout particulièrement à la représentation de la figure féminine dans leurs peintures et leurs sculptures.
532Xavier Garnier, « Les femmes monumentales d’Yvonne Vera. Proposition de lecture écopoétique »
L’écriture de la romancière zimbabwéenne Yvonne Vera passe par un rapport concret aux lieux pour dire les grandes violences historiques qui ont traversé l’Afrique australe. Le récit de ce qui arrive à leurs corps formule la façon dont elles portent l’histoire du pays et lui donnent une voix. Les femmes, chez Yvonne Vera, sont monumentales parce que leurs corps blessés, atrocement mutilés, restent debout et se découpent dans le ciel comme de grandes silhouettes rocheuses qui parlent au monde.
Eric Touya de Marenne, « Voix politiques, transcendantes et transgressives dans les œuvres de Véronique Tadjo et Isabelle Eberhardt »
À travers leur expérience d’écoute, les deux auteures reconfigurent leur subjectivité, et proposent une dimension transcendantale, en tant que « priorité morale superlative de l’autre personne » (Levinas). Leur interprétation de la voix de l’autre a également des implications politiques dans la mesure où elle est transgressive. Pour développer cet argument, seront explorées les pensées de Homi Bhabha, Paul Ricœur, et Martha Nussbaum.
Amandine Herzog-Novoa, « Pouvoir de la parole et parole de pouvoir au féminin chez Nicole Cage-Florentiny. “Les fous ne sont pas ceux qu’on croit” »
Dans le roman C’est vole que je vole de N. Cage-Florentiny, trois stratégies déconstruisent des stéréotypes féminins et dénoncent le patriarcat : d’abord le pouvoir de la parole en tant que vecteur contestataire, perceptible autant par des allégories que le trouble mental de Malaïka, puis le processus métanarratif qui traverse le récit. Celui-ci incarne, selon l’auteure, la catharsis de la narratrice malade, grâce au procédé d’écriture dévoilé au lecteur, troisième stratégie à l’œuvre.
Moussa Sagna, « Écriture de soi et expérience fictionnelle chez Fatou Diome. Entre auto-thérapie et contestation du pouvoir »
L’œuvre romanesque de Fatou Diome est souvent réduite à la question de l’émigration. Cette lecture semble être influencée par l’incapacité de l’auteure à choisir sa « véritable » patrie entre Niodior et Strasbourg. Pourtant, une 533autre lecture permettrait de constater qu’à l’intérieur des récits, Fatou Diome dénonce le masochisme des insulaires de son village. Aussi sera-t-il question d’analyser comment l’écriture de soi a abouti, chez elle, à une contestation du pouvoir des hommes de Niodior.
Koutchoukalo Tchassim, « Femme sujet et femme objet. Approche genre et féministe de Trois femmes puissantes de Marie Ndiaye »
Il s’agira de qualifier les représentations des trois héroïnes des récits de Trois femmes puissantes par Marie Ndiaye. L’analyse sociocritique du roman permet de considérer les trois personnages (Norah, Fanta et Khady Demba) comme simultanément présentés en tant qu’objets et sujets. Les figures féminines subissent les dérives autoritaires et mesquines des hommes, mais développent leur propre résistance. Leur négo-féminisme est partie prenant de leur statut de « femmes puissantes ».
Aïssatou Abdoulahi, « L’Œuvre de Djaïli Amal. Un miroir de la condition de la femme au Nord-Cameroun »
Ancrée dans le contexte sahélien camerounais et reflet des mentalités de cette aire, l’œuvre de Djaïli met en lumière le difficile destin de la femme, compromis par les rigueurs socio-culturelles et ce, à travers la polygamie, les violences conjugales et parentales. Il est question dans le cadre de cet article d’observer comment ces romans reflètent la condition de la Sahélienne grâce aux outils de la sociopoétique, approche qui accorde une place de choix aux représentations sociales.
Djaïli Amadou Amal, « Interview exclusive par Aïssatou Abdoulahi »
L’interview de Djaïli Amadou Amal envisage les liens entre ses fictions – dont Les Impatientes lauréat du Goncourt des Lycéens en 2020 – et la réalité quotidienne des femmes au Nord-Cameroun, zone du Sahel où elle vit. Amal y a côtoyé de très près les violences et contraintes que ses personnages féminins subissent frontalement, qu’il s’agisse d’un mariage forcé, des brutalités au sein du couple ou du silence imposé par la famille afin de ne pas perturber l’ordre social et patriarcal.
534Christine Le Quellec Cottier, « Circulations éditoriales. Enjeux de la réception française du roman de Djaïli Amadou Amal, Les Impatientes »
La diffusion en France d’œuvres littéraires africaines est envisagée à partir du roman de Djaïli Amadou Amal, Les Impatientes, lauréat 2020 du Prix Goncourt des Lycéens, paru au Cameroun en 2017 sous le titre Munyal, les larmes de la patience. La comparaison des deux versions dément la motivation culturelle donnée par l’éditrice française de la transformation du texte, tout en confortant la « fabrication » par le centre d’une « vraie littérature d’Afrique ».
- Thème CLIL : 4027 -- SCIENCES HUMAINES ET SOCIALES, LETTRES -- Lettres et Sciences du langage -- Lettres -- Etudes littéraires générales et thématiques
- ISBN : 978-2-406-12735-2
- EAN : 9782406127352
- ISSN : 2261-1851
- DOI : 10.48611/isbn.978-2-406-12735-2.p.0525
- Éditeur : Classiques Garnier
- Mise en ligne : 18/05/2022
- Langue : Français