Résumé : Les épithètes homériques constituent à la Renaissance une difficulté pour les traducteurs, par leur gratuité et leur part d’altérité liée aux spécificités linguistiques du grec. Les choix des traducteurs – choix d’altérité, d’acclimatation ou d’effacement – reflètent les débats contemporains sur Homère et Virgile, la traduction littérale ou « selon le sens » et la « propriété » des langues, à travers notamment la tendance latine au virgilianisme et en français le cas des épithètes composées.