Abstract: En Italie, Cénie, d’abord traduite par Gasparo Gozzi (Cenia, Venise, 1754), est ensuite adaptée par Pietro Chiari (L’inganno amoroso, représenté en 1756) et Carlo Goldoni (Il padre per amore, représenté en 1757), deux comédies en cinq actes et en vers martelliens. Si, dans le péritexte des deux pièces, la source française est tantôt éludée, tantôt célébrée, les deux dramaturges rivaux déplacent l’attention de la figure de l’orpheline sur le père de famille.