Résumé : L’article analyse la rémanence de la langue source au sein de la langue cible. Cette rémanence peut être la conséquence soit d’un respect extrême vis-à-vis du texte traduit, soit d’un décalage entre une langue mûre et riche et une langue en phase de construction au lexique technique et scientifique encore incomplet, ou bien d’une intégration d’un fort contingent de mots provenant de la langue source, en amont de l’acte de traduction.