Résumé : Le traducteur allemand Elmar Tophoven avait à cœur de rendre la traduction « transparente » et a constitué des archives qui permettent de croiser traductologie et génétique textuelle. L’étude des brouillons de sa traduction d’un roman d’Alain Robbe-Grillet, Djinn (1983), met en évidence la façon dont les choix du traducteur se forment et se cristallisent au court de son écriture de la traduction.