Dans l’œuvre nervalienne, l’identité du sujet n’est jamais sûre ni donnée. Le « je » fluctue dans le temps, aspiré par un vertige d’images. Il s’altère avant de s’aliéner, et fait l’épreuve lucide de la dépossession de soi. C’est pourquoi la mise en récit du passé n’aboutit pas chez lui à une pratique traditionnelle de l’autobiographie, mais à un creusement impersonnel qui représente un formidable élargissement du moi aux dimensions du mythe et du cosmos.
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