Cet article s’intéresse à la manière dont l’arabesque, en tant que figure de pensée du romantisme allemand, se traduit dans la prose autobiographique de Gérard de Nerval et engage plusieurs conceptions de l’imagination. Il met en rapport l’Entretien sur la Poésie de F. Schlegel avec la poétique originale d’Aurélia ou Le Rêve et la Vie. Les arabesques placent l’écriture de soi sous le signe d’une Willkür ambiguë, d’une imagination à la fois volontaire et arbitraire.
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