Tan Callando, échos et réminiscences autour de John Donne, Francis Thompson, et James Joyce

En 1934 Valery Larbaud se rend à nouveau en Angleterre à Londres et Langar dans le Nottinghamshire pour visiter le presbytère où naquit Samuel Butler. Ces lieux font ressurgir l’époque Alicantine comme un écho qui traverse un long silence c’est à cette période, A la sombra de las palmeras de mi tierra, qu’il traduit The way of flesh et commence l’écriture de Beauté, Mon beau Souci. Tan Callando, c’est la formule du silence où toutes les activités se taisent pour évoquer Le cœur de l’Angleterre où se dupliquent des passages d’Ulysses dont la traduction vient d’être publiée mais aussi le cercle de Wilfrid et Alice Meynell très lié à Francis Thompson qu’ils recueillirent. C’est aussi l’évocation des amours impossibles et la trame sous-jacente des poèmes de John Donne, pour se terminer dans une sublimation finale où la morale antique se conjugue avec les vertus évangéliques.