Le 5 juin 2015, à l’occasion de la remise du 49e prix Valery Larbaud, avait été organisée une visite guidée de l’exposition « Dans les pas de Valery Larbaud à Vichy et dans d’autres stations thermales ».
Au travers de photographies, cartes postales, affiches, objets de collection et de panneaux explicatifs, cette visite proposait d’une part de découvrir des lieux et monuments emblématiques de la ville de Vichy ayant appartenus ou mis en lumière par des personnalités telles que Valery Larbaud, bien sûr mais aussi Léon-Paul Fargue, Maurice Constantin-Weyer, Jean Giraudoux, Roger Désormière ou Albert Londres.
Furent présentés notamment la maison natale de l’écrivain vichyssois, rue Montaret où son père Nicolas Larbaud avait installé son magasin de vente d’eau minérale ; mais également la maison familiale et sa chère « thébaide », son bureau bibliothèque où Larbaud passa de nombreuses heures à travailler et à recevoir ses amis comme Léon-Paul Fargue ou encore son très proche voisin Maurice Constantin-Weyer.
Autre enfant vichyssois évoqué : Albert Londres, né dans l’étrange maison d’inspiration gothique de ses grands-parents, les Baratier, rue Besse et qui revenait régulièrement entre deux reportages voir sa fille Florise qui lui consacrera un livre de souvenirs en 1934.
D’autre part, l’exposition présentait un panorama des villes d’eaux fréquentées par Valery Larbaud. En effet, l’auteur, de santé fragile, fut dès l’enfance un habitué des stations thermales, accompagnant d’abord ses parents et poursuivant cette pratique une fois adulte.
Lettres, cartes postales envoyées à sa famille ou à ses amis intimes, extraits de son journal, photographies mais aussi guides et plans soigneusement conservés dans sa bibliothèque, ont permis de retracer l’itinéraire de ce curiste assidu entre La Bourboule, Mondorf-les-Bains, Divonne, Enghien ou Uriage, Challes-les-Eaux…
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Avec une nette préférence pour les stations proposant un traitement soignant les affections respiratoires et la rhumatologie, Valery Larbaud était un curiste consciencieux qui suivait à la lettre les prescriptions de ses médecins, n’hésitant pas par la suite à se faire accompagner par sa compagne Maria Nebbia et la petite-fille de cette dernière, Læta et même …. le chien Grandmuseau.
Cette exposition présentée du 24 avril au 6 juin 2015 à la médiathèque Valery-Larbaud était agrémentée de documents et d’objets aimablement prêtés par Michel Laval, ainsi que d’authentiques appareils de mécanothérapie anciens conservés par la Compagnie de Vichy.
