Résumé : Ce chapitre examine le rôle que les femmes de l’élite siennoise du xvie siècle ont joué en tant que dédicataires d’un important projet de traduction entrepris par un groupe d’hommes de lettres, parmi lesquels Alessandro Piccolomini, associés à l’Accademia degli Intronati. Ils ont produit une traduction commune de l’Énéide de Virgile, I sei primi libri (1540). La genèse de la traduction et les liens entre les dédicataires et les traducteurs trouvent leur origine dans la famille Piccolomini.