Résumé : La langue commune associe au xviie siècle le froid à ce qui manque de goût (fade, insipide) et situe ainsi le froid du côté du trop peu. En revanche la langue savante, héritière des traditions grecques et latines, propose « froid » comme traduction du « to psychron » de la Rhétorique d’Aristote, mais aussi du « kakozelon » qui se trouve dans le Traité du sublime du Pseudo-Longin. Il n’y a pourtant pas de là de véritable contradiction.
Thème CLIL : 3154 -- SCIENCES HUMAINES ET SOCIALES, LETTRES -- Lettres et Sciences du langage -- Linguistique, Sciences du langage -- Stylistique et analyse du discours, esthétique