Résumé : Quelques jours avant la générale, Maeterlinck n’eut pas de mots assez durs pour qualifier l’opéra que Debussy tira de sa pièce Pelléas et Mélisande. Le texte original, que le compositeur suit presque toujours à la lettre, a subi des coupes, certains amendements apportés par l’auteur n’ont pas été pris en considération. Ainsi, malgré l’apparente fidélité de l’adaptation, les quelques variantes introduites par Debussy font système et conduisent à voir l’opéra comme une véritable traduction.