Résumé : La destination exceptionnellement large des premiers livres d’Amadis en France a pu se soutenir par les différentes stratégies de Nicolas de Herberay des Essarts et des libraires-imprimeurs. Elles ont permis de surmonter différentes difficultés. À l’œuvre de Montalvo, Herberay a opposé un Amadis remarquable par une certaine fluidité de la langue, une précision des aides à la lecture dont un Trésor, une modernisation du vocabulaire de cette histoire d’armes et d’amours protégée par la féerie.