Résumé : Le corpus français des fictions sentimentales traduites de l’espagnol au cours de la première moitié du xvie siècle offre un matériau propice à l’étude de la réception. Le paratexte de ces courts romans met en valeur la dimension féminine du lectorat et sollicite une lectrice que convoitent les libraires tout comme les moralistes et les adeptes du bon goût en matière de rhétorique. Ces novelas ont pourtant de quoi satisfaire un public élargi, bourgeois comme courtisans, dames comme chevaliers.