Abstract: La séduction qui peut être à l’origine du concubinage pouvait jadis influencer les conséquences juridiques d’une séparation. La réparation était octroyée en cas de rupture dite fautive, et l’analyse des arrêts du xixe siècle jusqu’aux années 1970 montre que la faute pouvait exister dès l’origine du concubinage : c’est la séduction dolosive qui constituait une faute au sens de l’article 1240 du Code civil (anc. 1382 C. civ.) et pouvait rendre le concubin-séducteur responsable des dommages causés.