Résumé : De 1913 à 1948, une amitié profonde unit le critique Gabriel Bounoure (1886-1969) et l’écrivain André Suarès (1868-1948). L’admiration du disciple pour son maître se transforme vite en une harmonieuse complicité intellectuelle. Dans ses lettres comme dans ses articles, Bounoure commente avec une intelligence rare la pensée et l’œuvre du « Condottière ». Le présent article met en évidence les principaux apports de la lecture que Bounoure fait plus spécialement de l’œuvre poétique de Suarès.