Résumé : La poésie arménienne partagée entre les deux mondes, occidental et oriental, a su développer un langage singulier nourri par l’inconscient collectif. Les textes poétiques recèlent souvent au niveau implicite le motif récurrent de la quête du Paradis perdu renvoyant à des faisceaux mythiques qui s’entrecroisent en dehors des contraintes du temps et laissent entendre le mythe collectif comme une histoire sacrée, profondément vécue et réelle.