Résumé : Auteur emblématique du premier Parnasse contemporain, qualifié de « voyant » par Rimbaud dans sa Lettre à Paul Demeny du 15 mai 1871, révélé vingt ans plus tard dans une monographie de Verlaine, Albert Mérat demeure à ce jour un auteur injustement ignoré. Hommage à celui qui, dans le célèbre tableau de Fantin-Latour, Un coin de table (1872), aurait été remplacé par un vase rempli de fleurs, mais dont l’œuvre poétique mérite bien plus qu’un détour d’exégète.