Résumé : Qui est ce « nous » du « Deuxième discours » ? S’agit-il du nous de majesté d’un Dieu Souverain, du nous de la connivence entre l’émissaire divin et le poète, ou du nous collectif de l’humanité ? Cette confusion sémantique semble paradoxalement contraindre la singularité du discours « De la liberté » à une pluralité de déterminismes. Il s’agira donc ici de redéfinir la liberté voltairienne, non pas simplement dans le rapport de l’homme à sa divinité, mais dans celui du « nous » à sa propre conscience discursive.