Résumé : La Suisse ne possède pas de « littérature nationale », avec une homogénéité de langue ou des particularismes qui la distingueraient. Elle rassemble trois périphéries littéraires (en allemand, français et italien), qui l’empêchent de reproduire le système national à partir de sa littérature. La poésie en Suisse valorise l’alliance des questions locales et transnationales, ce qui transparaît dans ses réseaux. Elle pourrait alors offrir un modèle pour une Europe de la poésie.