Résumé : Il pouvait paraître inattendu de réunir Palsson, poète islandais très attaché à la France et Mikaël Hautchamp, dont l’œuvre poétique, profonde et originale, mérite d'être mise en lumière. Ils sont réunis dans cet article sous le signe des Sirènes, non pas des sirènes-poissons mais des sirènes-oiseaux telles qu'elles apparaissent dans l’Odyssée. De Sentiers de poésie (1982) de Palsson au Vol des oiseaux filles (2019) d’Hautchamp, c’est le mythe premier qui se trouve représenté.