Résumé : Cet article interroge les rapports aussi étroits qu’ambigus entre écriture poétique et oralité dans une certaine poésie européenne de la première moitié du xixe siècle, à une époque historiquement mouvementée, où la voix personnelle se voit investie d’une fonction de révélation d’une énergie qui la transcende. Entre valorisation de la fraction et de la circulation, une tension s’engage donc au cœur des textes poétiques, dont témoigne le lien à cette « origine » orale déclinée en formes multiples : le « chant ».