Résumé : L'article revisite ce recueil de Paul Claudel, Cent phrases pour l’éventail, composé vers la fin de son séjour au Japon. À partir de l’examen des manuscrits, il analyse comment cet objet au principe du souffle pouvait servir de leitmotiv à l’imagination de l’auteur, en l’inspirant par son mouvement (battement/alternance) comme par sa forme (voile/aile). Après une étude thématique, il tente enfin de voir comment le poète se reflète dans le miroir païen.