Résumé : Partant d’une considération de la modernité rimbaldienne comme « chagrin d’enfance » dans un sens non pas psychologico-biographique mais à la fois épistémique et métaphysique, cet article envisage la phrase « C’est pour dire que ce n’est rien, la vie » comme subsumant la trajectoire poétique, scripturale, existentielle et éthique de Rimbaud.