Résumé : La poésie conjugale et funèbre que Berardino Rota et Pierre de Brach ont consacrée à leurs femmes prématurément décédées révèle des traits communs aussi bien dans l’expression que dans la structure des recueils, inspirés de Pétrarque mais retravaillés de manière originale. Une influence directe serait à envisager, en approfondissant les rapports qui liaient la production littéraire napolitaine des années 1530-1580 avec le sud-ouest de la France, sans oublier l’incidence des idées hétérodoxes.