Résumé : Le fonds du Collège de France de Pézard s’impose par les brouillons, mises au net, dactylographies et épreuves de traduction de la Vita Nuova, en témoignant de la conscience traductologique, de l’envergure scientifique et de la rigueur philologique, génétique et poétique pézardiennes. Il oblige à s’interroger sur la vie et l’œuvre d’un traducteur-philologue qui change de 1953 à 1965 sa poétique du traduire. L’étude des avant-textes illustre son approche qui est post-structuraliste ante litteram.