Résumé : Debenedetti a reconnu à La strada di Swann (1946) de Natalia Ginzburg l’art de rendre le style parlé d’origine, où le ton familier façonne autant la parole du narrateur que celle des personnages. Ginzburg traductrice innove dans ce registre, par sa fidélité fonctionnelle au texte source. Ce choix d’une traduction éthique est comparé à la révision neutralisante de Serini (1963) et aux versions esthétisantes de Debenedetti (Un amore di Swann, 1948) et de Raboni (Dalla parte di Swann, 1983).