Résumé : La Recherche pose un véritable défi au traducteur chinois. Celui-ci doit, d’une part, convoquer les canons littéraires chinois qui imprègnent l’horizon d’attente du lectorat, et d’autre part, y acclimater des spores de culture occidentale. Heureusement, le chinois contemporain a beaucoup gagné en perméabilité lexicale. Trouver des équivalents linguistiques (de mots familiers ou de termes savants) du langage de Proust n’est plus une gageure. L’auteure explore ces ressources dans les trois traductions chinoises des Jeunes Filles.