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Classiques Garnier

Établissement du texte

  • Publication type: Book chapter
  • Book: Théâtre complet. Tome I
  • Pages: 491 to 496
  • Collection: French Theatre Library, n° 81
  • CLIL theme: 3622 -- LITTÉRATURE GÉNÉRALE -- Théâtre
  • EAN: 9782406120667
  • ISBN: 978-2-406-12066-7
  • ISSN: 2261-575X
  • DOI: 10.48611/isbn.978-2-406-12066-7.p.0491
  • Publisher: Classiques Garnier
  • Online publication: 11-03-2021
  • Language: French
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Établissement du texte

Lédition ancienne

Le texte a fait lobjet dune seule édition au xviie siècle (Paris, Sommaville, 1634) :

PALINICE / CIRCEINE / ET / FLORICE. / TRAGI-COMÉDIE. / Tirée de lAstrée de Mre. Honoré dUrfé. / Par le sieur de R. / [vignette] / À PARIS, / Chez ANTOINE DE SOMMAVILLE, au Palais / dans la petite Salle, à lÉcu de France. / [filet] / M. DC. XXXIIII. / AVEC PRIVILÈGE DU ROI.

Format : in-8o par demi-feuille

Pagination : [16]-110

Signatures : ã-4 A-O4[3]

Contenu : ã2ro-ã1vo : pages blanches ; ã2ro : page de titre ; ã2vo : page blanche ; ã3ro-ã4vo : épître dédicatoire ; 1ro : avis au lecteur ; 1vo-3vo : argument ; 4ro : page blanche ; 4vo : liste des personnages ; A1ro-O3vo, p. 1-110 : texte de la pièce.

Daprès les recherches dAlain Riffaud1, les cahiers ã et ont été imprimés par Jacques Bessin. Les cahiers suivants proviennent de latelier de Claude Griset. Louvrage est dépourvu dachevé dimprimer et de privilège.

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Exemplaires consultés

Bibliothèque Nationale de France (Tolbiac) : YF-4809. Manque le cahier . « de R. » est développé en « de Rayssiguier » par une mention manuscrite sur la page de titre. Reproduit sur Gallica [https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k73905b].

Bibliothèque Nationale de France (Tolbiac) : YF-6861. Manque le cahier ẽ. Sur la page de titre, on lit « Par le sieur de Rayssiguier » au lieude « de R. ».

Bibliothèque Nationale de France (Arsenal) : 8 BL 12663 (1). Manque le cahier .

Bibliothèque nationale de France (Arsenal) : GD-1686 (2). Manque le cahier . « de R. » est développé en « de Rayssiguier » par une mention manuscrite sur la page de titre.

Bibliothèque de Bordeaux, B 7076/2.

University of California, Davis, Shields Library : PQ1912.R6 P3. Reproduit sur Google livres [https://books.google.fr/books?id=A646AQAAMAAJ].

Autre exemplaire connu : British Library 242.h.16.(4.)

Nous avons pris pour référence lexemplaire Tolbiac YF-4809, et, pour les caractères difficilement lisibles, lexemplaire Arsenal GD-1686 (2). Nous reproduisons le cahier  daprès lexemplaire conservé à la bibliothèque de Bordeaux.

La pièce na fait lobjet que dune seule réédition moderne (mémoire de Master de Fallom Tay sous la direction de Georges Forestier, Université Paris-Sorbonne, 2012), disponible en ligne sur le site Bibliothèque dramatique [http://bibdramatique.huma-num.fr/rayssiguier_palinice].

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Mise en forme

Louvrage porte les titres courants suivants, imprimés en majuscules : « Épître » (ã3vo-ã4vo) ; « Argument » (2ro-3vo) ; « Palinice, Circeine, » (pages paires du texte) ; « et Florice. Tragicom. » ou « et Florice. Tragico. » (pages impaires du texte), avec les exceptions suivantes : « Florice. Tragicom » (p. 67, 83 et 99), « Palin. Circ. et Flor. Trag. » (p. 110, dernière page du texte). On note enfin trois coquilles dues à une confusion avec le nom des personnages présents dans la scène : « Arimant, seul. Tragicom. » (p. 35), « Arimant, Alcandre. » (p. 38), « et Alcandre. Tragi-com. » (p. 39). Ces trois coquilles ne sont pas présentes dans Arsenal 8 BL 12663 (1) et Bordeaux B 7076/2, où en figurent en revanche deux autres : « Arimant. » (p. 36) et « et Alcandre. Tragico. » (p. 37).

Nous conservons la distinction entre caractères italiques et caractères romains, à lexception du texte de la dédicace, de sa signature et de son adresse, et du texte des répliques (originellement en italiques, à lexception du titre et du texte des lettres en prose insérées) et des didascalies (originellement en romains). Au vers 1262, la didascalie est exceptionnellement en italiques et placée sur la même ligne que le texte de la réplique : nous uniformisons.

Modernisation de la ponctuation
et de lorthographe

Conformément aux principes de la présente édition, nous avons modernisé lusage des capitales2, ainsi que la ponctuation quand celle-ci pouvait gêner la lecture.

Nous avons également systématiquement modernisé la typographie (« & » remplacé par « et » ; « ß » par « ss » ; « ã », «  » et « õ » par « an », 494« en », « em », « on » ou « om » ; « u » et « v », « i » et « j » dissimilés ; une occurrence de labréviation « vo9 » développée en « vous », v. 1313), lorthographe, laccentuation3 et lemploi du tiret, de lapostrophe ou de lespace4. Notamment, nous écrivons « puisque », « lorsque », « quoique », « bientôt », « ensuite » etc. là où lon trouve le plus souvent « puis que », « lors que », « quoi que », « bien tôt », « en suite » etc. dans le texte dorigine5. Nous modernisons « et bien » en « eh bien ». Nous remplaçons également « de » par « des » selon lusage actuel dans certaines occurrences6 (v. 31, 492, 533, 539, 690, 709 et 808). Nous ajoutons un s aux formes de la deuxième personne du singulier qui en sont dépourvues7 (« asseure », v. 1316 ; « ose », v. 1260 ; « montre », v. 1244). Le t euphonique est suivi ou précédé tantôt dun tiret, tantôt dune espace, tantôt dune apostrophe (« sera telle », v. 900 ; « verra-ton », v. 190 ; « a-il », v. 420) : nous uniformisons et modernisons8. Nous modernisons également le nom propre « Meudon », écrit « Medon » dans largument (1vo).

Nous avons cependant conservé la graphie dorigine quand la modernisation aurait faussé la rime ou le vers : « die » (v. 26 et 518) ; « désirerois » (v. 373) ; « treuve » (v. 827) ; « confesserois » (v. 850) ; « désirois » (v. 1356). Nous avons de même conservé les graphies « encor », « avecque », « avecques », et « doncques9 », y compris dans les quelques occurrences où « encor » est employé sans nécessité, avant une voyelle (« encor état », v. 771 ; « encor en », v. 888 ; « encor, et », v. 1005 ; « encor apporter », v. 1038 ; « encor appris », v. 1402).

Ces modifications altèrent parfois la rime pour lœil : « Escoutés/difficultés » (v. 87-88) ; « flame/Dame » (v. 93-94 et 1482-1483) ; « obligés/soulagés » (v. 95-96) ; « flame/ame » (v. 183-184, 247-248, 399-400, 440-442, 533-534, 719-721, 1159-1160, 1326-1327, 1426-1427 et 1550-1551) ; « croy/moy » (v. 233-234) ; « elle/infidelle » (v. 239-240, 4951031-1032 et 1227-1228) ; « loix/voix » (v. 285-286) ; « conte/honte » (v. 323-324) ; « pas/apas » (v. 349-350, 801-802, 961-962, 1284-1287 et 1508-1509) ; « attente/consentente » (v. 407-408) ; « puissans/sens » (v. 424-425 et 603-604) ; « dedans/ardans » (v. 491-492) ; « tresors/ressors » (v. 543-544) ; « regrette/discrette10 » (v. 677-678) ; « faict/effaict11 » (v. 777-778) ; « advancé/recompencé » (v. 809-810) ; « labirinte/Cerinte » (v. 1015-1016) ; « place/face » (v. 1183-1184) ; « belle/fidelle » (v. 1316-1319) ; « cruelle/fidelle » (v. 1506-1507).

Coquilles

Comme le reconnaît lavis au lecteur, le texte comporte de nombreuses erreurs. Tous les exemplaires présentent les coquilles suivantes, que nous avons corrigées : « Medoun » (avis au lecteur, 1ro) ; « Polinice » (argument, 1vo) ; « Alexandre » (argument, 2ro) ; « il engage » (argument, 2ro) ; « la désabuse » (argument, 3vo) ; « obligée » (argument, 3vo) ; « à » (v. 22) ; « réver » (v. 57) ; « honheur » (v. 57) ; « SCEINE » (p. 10, entête de scène) ; « à » (v. 215) ; « soupconnons » (v. 265) ; « Quelle » (v. 302) ; « Au » (v. 303) ; « Cerinthe » (v. 459) ; « essez » (v. 578) ; « suivi » (v. 619) ; « allez-la » (v. 635) ; « parle mieux » (v. 704) ; « se » (v. 758) ; « où » (v. 762) ; « leur » (v. 768) ; « qui » (v. 789) ; « donnée » (v. 842) ; « qui lui » (v. 861-862) ; « méprisait » (v. 934) ; « assise » (v. 940) ; « puplier » (v. 941) ; « A » (v. 941) ; « né » (v. 947) ; « innutiles » (v. 971) ; « ces » (v. 978) ; « à » (v. 995) ; « mescontement » (v. 1018) ; « contente » (v. 1037) ; « croit en amour » (v. 1061) ; « quelque » (v. 1082) ; « à » (v. 1115) ; « entretenir » (v. 1120) ; « encore » (v. 1143) ; « face » (v. 1184) ; « donc » (v. 1195) ; « reproches » (v. 1232) ; « cest » (v. 1320) ; « dextrement » (v. 1320) ; « put » (v. 1331) ; « inhumain » (v. 1345) ; « fâchée » (v. 1376) ; « tous deux » (v. 1386) ; « Tournons » (v. 1405) ; « deux » (v. 1407) ; « saurait » (v. 1413) ; « viens » (v. 1416) ; « cher » (v. 1419) ; « servi » (v. 1432) ; « á » (v. 1506) ; « cét » (v. 1587).

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Nous corrigeons les entêtes des scènes de lacte V, dont le numéro est décalé à partir de la scène 3 (numérotée « SCÈNE II. »). Les entêtes des répliques suivantes sont également erronés : « Cerinte » au lieu de « Circeine » (v. 810-811 et 814-815) ; « Sileine » au lieu de « Clorian » (v. 832) ; « Clorian » au lieu de « Circeine » (v. 1435-1436) ; lentête « Alcandre » manque aux vers 569-570 ; lentête « Florice » est inséré sans distinction de mise en forme dans le corps du vers 1411 au lieu dêtre placé au-dessus (« Les voilà sur Florice le point dune action barbare. »). Les vers 1432-1433 et 1434-1435 sont par ailleurs intervertis, de sorte que lalternance des rimes masculines et féminines nest pas respectée : il est aisé de rétablir lordre correct dans la mesure où ces deux distiques correspondent chacun à une réplique qui exprime la même idée que lautre. Enfin, la troisième feuille du cahier  est signée  ij au lieu de  iij et la page 160 est numérotée 106.

1 Alain Riffaud, Répertoire du théâtre français imprimé entre 1630 et 1660, Genève, Droz, « Travaux du Grand siècle », 2009, p. 61. Notice en ligne sur https://repertoiretheatreimprime.yale.edu/, no 3422.

2 Celui-ci nest guère uniforme dans le texte dorigine : on rencontre par exemple aussi bien « Amant » (v. 238, 274, 275 etc.) que « amant » (v. 143, 982, 1073 etc.), « Amour » (v. 157) que « amour » (v. 1022).

3 Y compris pour le nom propre « Cerinte ». Nous ne listons donc parmi les coquilles que les occurrences où a et ou sont écrits « à » et « où ».

4 Nous ne listons pas non plus parmi les coquilles les quelques occurrences où lapostrophe manque : « N ont » (v. 14), « qu aux » (v. 30), « d excellent » (v. 345) etc.

5 On rencontre « Puisque » v. 1508.

6 Sur cet emploi de de, voir Haase, § 119.

7 Sur lalternance es/e, voir Spillebout, p. 185-186.

8 Sur cette question, voir Vaugelas, p. 275-276.

9 Vaugelas (p. 600) condamne les formes doncque (sans s, qui est absente du texte) et avecques (avec un s, que lon rencontre minoritairement, v. 83, 383).

10 Notons quon trouve dans le texte aussi bien « discrete » (v. 1236) et « secrete » (v. 1235) que « discrette » (v. 678) et « secrette » (v. 50).

11 Notons queffet est majoritairement écrit effect dans le reste du texte.