Abstract: La préface à L’Âne d’or d’Apulée traduit par Jean de Montlyard (1602) est une véritable leçon de traduction infligée à l’un de ses prédécesseurs, Jean Louveau. Pointant de nombreuses erreurs et approximations, Montlyard met en place un dispositif critique visant à poser une équivalence entre sa propre mise en français et le texte d’Apulée, tout en reconnaissant la nécessité de l’adaptation langagière.