Abstract: Certains vers, et même certains poèmes, sont des traductions qui ne disent pas leur nom : ni citation, ni allusion, ni plagiat, mais plutôt emprunt discret et réapproprié, le vers étranger se voit digéré par le poème d’accueil sous une forme traduite qui favorise une assimilation discrète, dont on observe ici les vertus poétiques et intertextuelles à travers une vingtaine d’exemples.