Abstract: Les arts poétiques français du xvie siècle et les textes liminaires précédant les traductions de poésie témoignent d’une concurrence entre activité du traducteur et genius de l’auteur. On observe ainsi un continuum entre traduction et création originale, intégrant diverses pratiques intermédiaires. Comme en témoigne l’exemple d’Hésiode, les traductions sont le reflet de ces réflexions sur la liberté du traducteur.